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Lorsque l’on pense à l’embellissement facial, le tiers moyen du visage est d’une importance capitale et à ne pas sous-estimer. Les méthodes classiques d’embellissement de cette région font appel aux injections d’acide hyaluronique ou au lipomodelage des zones malaires et au contouring du rebord basilaire de la mandibule.
La présence d’un creux médio-jugal accentuant les contours des structures anatomiques avoisinantes est de plus en plus demandée par les patients. L’ablation partielle des boules de Bichat est une technique peu invasive pour répondre à cette attente mais non dénuée de risques. Il est donc important de bien sélectionner les patients et de bien connaître l’anatomie et la technique chirurgicale.

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La plupart des patients souhaitant un traitement esthétique de rajeunissement espèrent paraître plus jeunes et en meilleure santé. Certaines échelles d’évaluation du vieillissement ont été proposées, mais aucune ne s’est concentrée sur la prédiction de l’âge. Le but de cette étude était d’élaborer et de valider une nouvelle échelle évaluant la sévérité des signes du vieillissement facial.
1 000 patients caucasiens ont été inclus et évalués. Un score était attribué à chaque patient, basé sur les échelles que nous avons développées. L’objectif était de concevoir un outil permettant d’attribuer une tranche d’âge spécifique aux patients en se basant sur le score calculé. L’âge réel était fortement corrélé avec le score total obtenu au sein des deux groupes de sexes différents. Le test réalisé à deux reprises montrait une fiabilité qui confirmait cette forte corrélation.
Nous avons conçu une échelle de vieillissement facial, qui pourrait s’avérer être un outil intéressant pour évaluer les patients avant et après le traitement de rajeunissement, et de nouveaux indicateurs, qui peuvent être utilisés dans le rajeunissement et la recherche clinique.

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La ligne mandibulaire est au cœur des problématiques esthétiques et du rajeunissement facial, et la médecine esthétique peut parfois suffire pour redéfinir l’ovale du visage. C’est une solution suspensive et temporaire, contrairement à la chirurgie.
Dans cet article sont décrites les techniques d’injection de fillers pour l’amélioration de l’esthétique du tiers inférieur du visage. Ces techniques sont adaptées selon le genre, les âges, les ethnies et en fonction des différentes problématiques de chaque patient. Les analyses anatomique et artistique du visage sont des préalables indispensables à l’injection afin d’éviter tout type de complication.

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La lèvre parfaite a une transition visible entre le vermillon et la lèvre blanche, une belle forme en V de l’arc de Cupidon et une projection médiale du tubercule et du vermillon. Le ratio entre lèvre supérieure et inférieure est de 1:1,618. La lèvre supérieure idéale devrait dépasser la lèvre inférieure d’environ 2 mm en projection. Si on trace une ligne entre la pointe du nez et le menton, la projection des lèvres ne doit pas la dépasser.
La complication la plus redoutée est la nécrose cutanée ou muqueuse secondaire à une injection intravasculaire. L’injection d’acide hyaluronique des lèvres supérieures et inférieures doit être inférieure à 3 mm de profondeur, et dans la ligne séparant le vermillon de la lèvre blanche ou dans le vermillon. L’injection de la commissure doit être au moins à un travers de doigt de l’angle de la bouche. Tout ceci afin d’éviter une atteinte des pédicules vasculaires.
Les éléments esthétiques essentiels à traiter sont les suivants : la définition de l’ourlet du vermillon, le vermillon qui détermine la projection de la lèvre, le bord inférieur du vermillon qui détermine le volume d’augmentation des lèvres, le soutien structurel de la commissure et la redéfinition des crêtes philtrales.

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La dyschromie dentaire est définie par une altération de la couleur de la dent. La blancheur des dents est un critère de beauté primordial du sourire et du visage et reflète une bonne hygiène buccale, signe d’une appartenance à un niveau socio-économique favorable.
Les dyschromies dentaires peuvent être soit primitives, soit secondaires aux différents traitements à effectuer au niveau de la cavité orale comme la chirurgie orthognatique, les blocages maxillo-mandibulaires, la radiothérapie en oncologie tête et cou ou, plus fréquemment, les nombreux bains de bouche. Le chirurgien plasticien et maxillo-facial doit donc être informé et éduqué à la prise en charge d’un tel symptôme à une époque où les techniques de blanchiment dentaire sont en pleine expansion et admises par la société.
Le but de ce travail était d’analyser les différentes techniques de traitement des dyschromies dentaires en fonction de leur cause, afin de pouvoir informer et adresser les patients vers les professionnels du blanchiment dentaire les plus adéquats.

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Le principe de la rhinoplastie conservatrice, renommée en anglais preservation rhinoplasty par R. K. Daniel, est de modifier la forme du nez en préservant la plupart des structures, notamment la voûte ostéocartilagineuse, et en protégeant ou, mieux, en améliorant les fonctions, notamment la ventilation : abaisser le dos du nez plutôt que le réséquer, puis réorienter la voûte cartilagineuse en remodelant la jonction entre les os et le cartilage septotriangulaire au niveau de la zone K, rendue semi-mobile par une septoplastie préalable.
La preservation rhinoplasty s’adresse aux rhinoplasties primaires de réduction. Elle ne se limite cependant pas au dorsum : la préservation des ligaments du nez et le remodelage des cartilages alaires par voie sous-périchondrale répondent aussi à cette philosophie.

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Le sourcil joue une place centrale dans la rejuvénation du regard. Le vieillissement périorbitaire répond aux mêmes règles que celui de la face et aboutit à un abaissement du sourcil prédominant dans sa partie latérale.
Lors de l’analyse du regard, on distingue les paupières pleines, dont le vieillissement entraîne une ptôse du sourcil qui alourdit et ferme le regard, et les paupière creuses, dont le vieillissement aggrave la perte du volume orbitaire. On déterminera alors s’il s’agit plutôt d’une ptôse du sourcil ou d’une perte de volume ou les deux.
L’analyse du regard doit être systématique et complète. La rejuvénation du sourcil pourra ainsi permettre un embellissement du regard sans en modifier son anatomie.

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Le lifting cervico-facial est l’intervention chirurgicale permettant de retrouver un ovale du visage satisfaisant, perdu avec l’âge. Malgré les différents outils de la médecine anti-âge pour corriger le relâchement cervico-facial, seuls les ultrasons focalisés de haute intensité offrent un traitement non chirurgical pour remettre en tension les tissus cutanés superficiels, profonds, mais aussi le SMAS et le platysma.

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Il n’y a pas un mais des liftings ! Chacun de ces gestes opératoires comporte des dessins particuliers en fonction de chaque auteur spécifique et peut déclencher des complications, des insuffisances ou des excès postopératoires, et leur combinaison peut encore davantage accentuer ce qui peut apparaître au patient comme une complication dont il n’aurait pas été informé.
La recherche d’une faute commise par le chirurgien est à la base des récriminations que les patients insatisfaits vont produire. De ce fait, l’étude des complications, incidents et désagréments postopératoires après un lifting est d’une grande importance. L’information donnée au patient a du mal à être exhaustive, tant les tableaux des incidents postopératoires sont variables et plus ou moins dramatisés.
Diminuer les aléas postopératoires a conduit à imaginer la technique du microlift biplan, publié dans un numéro précédent de Réalités en Chirurgie Plastique.

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Le développement des fils faciaux, qu’ils soient actifs (fils “tenseurs”) ou passifs (fils “flottants”), est la conséquence de la recherche de techniques moins invasives que les procédures chirurgicales classiques. Il est important de connaître les caractéristiques des différents fils proposés par l’industrie, de façon à faire la part entre ce qui peut réellement être obtenu et les allégations présentées, et d’en connaître les risques et les conséquences.
Mais il est difficile de se faire une idée réelle de l’ampleur des événements indésirables, la plupart des auteurs n’utilisant pas de moyens objectifs de mesure de ces conséquences, ou de la qualité ou de la durée réelle des résultats. De même, la définition et les classifications des complications ne sont pas uniformes, chaque auteur employant sa propre terminologie.
Les complications sont dues au traumatisme même minime de l’insertion, aux caractéristiques physico-
chimiques des fils eux-mêmes, mais surtout à la technique employée, comme le montre l’analyse des différentes publications. Il nous appartient donc de passer au crible de l’esprit critique et des connaissances scientifiques non seulement les allégations des laboratoires ou de certains auteurs, mais également nos propres résultats, qui