Numéro spécial thématique : Rhinoplasties médicales et chirurgicales

Numéro spécial thématique : Rhinoplasties médicales et chirurgicales
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La rhinoplastie médicale à l’acide hyaluronique est une procédure de médecine esthétique permettant de modifier la forme du nez sans avoir recours à la chirurgie. Initialement développée dans les années 1980, cette technique a évolué au fil des années pour devenir une option thérapeutique à part entière très appréciée des patients, offrant des résultats durables pendant plusieurs mois. Elle comporte cependant des risques et ne doit être réalisée que par des praticiens ayant une connaissance approfondie de l’anatomie faciale et des techniques d’injections sécurisées.
Le concept de myomodulation faciale à l’acide hyaluronique est une nouvelle approche visant à rétablir l’activité musculaire du visage en cas de déséquilibre des forces de traction musculaire ou de déficience structurelle due au vieillissement. Cette technique implique l’injection d’acide hyaluronique au sein de plans anatomiques bien spécifiques, permettant de modifier le fonctionnement des muscles du visage et d’en restaurer ainsi l’harmonie.
Appliquée à la rhinoplastie médicale, cette approche aboutit au concept de rhinomodulation visant à remodeler le nez en agissant sur les muscles élévateurs et abaisseurs, permettant ainsi l’amélioration morphologique de la pyramide nasale.

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La rhinoplastie médicale consiste à injecter un produit de comblement sous-cutané au niveau du dorsum nasal ou de la pointe. Elle fait partie des traitements minimalement invasifs qui attirent les patients, recherchant une amélioration significative esthétique ou réparatrice de la forme de leur nez ou de la projection de sa pointe, sans les inconvénients de la chirurgie et les craintes associées et pour un moindre coût financier. La rhinoplastie médicale est devenue en quelques années extrêmement populaire et est souvent pratiquée par des professionnels non-médecins dans un contexte d’exercice illégal de la médecine. Le produit plébiscité est souvent un acide hyaluronique. Bien que la rhinoplastie médicale présente certains avantages, il est essentiel de bien connaître l’anatomie, les techniques d’injection et les complications potentielles pour les prévenir et éventuellement les traiter.

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Malgré le progrès des techniques modernes de rhinoplastie, le taux de reprise chirurgicale pour insatisfaction ou difficultés respiratoires reste élevé. La restauration des défauts iatrogéniques d’une première rhinoplastie nécessite un apport tissulaire conséquent que les ressources habituelles d’autogreffe, comme le septum nasal ou le cartilage auriculaire, ne sont pas toujours en mesure de produire. Le cartilage costal présente des propriétés parfaitement adaptées pour la rhinoplastie secondaire, tant en termes de qualité que de quantité. Son prélèvement peut être simple moyennant une courbe d’apprentissage et une connaissance précise de l’anatomie du thorax. La maîtrise de son utilisation est indispensable par le rhinoplasticien qui ne souhaite pas se retrouver dans l’impasse.

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La rhinoplastie est une discipline avec une courbe d’apprentissage tout au long de la carrière chirurgicale et il est difficile d’obtenir des résultats prévisibles à long terme. Le taux de reprise est d’au moins 10 à 15 % [1].
Les complications sont observées même chez les chirurgiens expérimentés et malgré une technique chirurgicale irréprochable. Le taux de complications diminue avec l’expérience acquise par le recueil de précieuses informations issues du suivi à long terme (plus de 2 ans) de nos patients.

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Le contrôle de la forme, de la projection et de la rotation de la pointe nasale conditionne le résultat à long terme d’une rhinoplastie. Les techniques actuelles visent à préserver les différents supports de la pointe, qu’ils soient cartilagineux ou ligamentaires. Cependant, il existe fréquemment un manque de soutien qui sera corrigé au mieux par un renforcement du pilier médian. La suture tongue-in-groove constitue une technique simple et efficace lorsque le septum caudal est suffisamment long et axé. Le greffon columellaire unifie la pointe nasale et maintient sa position, il est moins efficient sur l’augmentation de la projection. Byrd a introduit les “septal extension grafts” pour contrôler la projection et la rotation. Il est important de comprendre quel type de greffe sera adapté pour obtenir le résultat attendu sur la projection et la rotation de la pointe.

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La rhinoplastie hybride, également connue sous le nom de “rhinoplastie combinée”, est une approche novatrice qui fusionne les techniques de la rhinoplastie structurelle et de la rhinoplastie de préservation. Cette combinaison stratégique vise à optimiser les avantages de chaque méthode tout en minimisant leurs inconvénients respectifs. L’objectif ultime est de créer des résultats esthétiques qui s’harmonisent parfaitement avec les traits faciaux du patient, tout en préservant la fonctionnalité et en minimisant les effets secondaires indésirables. Pour bien comprendre la rhinoplastie, il est intéressant d’observer l’évolution des concepts et techniques en rhinoplastie.

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La rhinoplastie est l’une des interventions les plus délicates de notre spécialité, sa demande est en constante augmentation.
Elle représente 67,9 % des demandes chez les jeunes entre 19 et 34 ans.
Plus de 850 000 opérations en 2020 (source ISAPS).
Sa complexité vient du fait qu’il faut agir sur une structure en trois dimensions dont les éléments anatomiques interagissent entre eux en permanence. Le rhinoplasticien recherche une technique sécurisée reproductible et stable sur le long terme : nous verrons comment l’apport de la rhinoplastie de préservation a permis de simplifier le geste et réduire les complications ; mais en respectant les indications et les contre-indications car cette technique n’est pas applicable à tous les nez.

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L’auteur nous fait part de son utilisation d’un concept de préservation dorsale (“push down et let down”) qui a l’avantage de respecter l’auvent ostéo-cartilagineux, comparée à une chirurgie structurelle classique avec résection de bosse. Le passage d’une zone de confort à une technique inconnue peut dissuader bon nombre de chirurgiens mais les avantages de la préservation dorsale sont importants, notamment en diminuant le taux de révision secondaire. Le training doit être progressif en commençant par des cas modérés (petite bosse, racine du nez étroite, déviation légère ou absente) pour faciliter l’intégration de la préservation dorsale dans une pratique structurelle régulière.

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Pourquoi ce numéro spécial ?
Réalités en Chirurgie Plastique est une revue avant-gardiste et jeune qui s’intéresse à tous les sujets de notre spécialité et dont le but est d’être surtout à la pointe des nouvelles techniques.
Alors pourquoi parler du nez qui est une opération dont les premiers cas furent réalisés en Égypte ancienne ? Qu’y a-t-il de nouveau pour que le Pr Barbara Hersant me sollicite pour préparer un numéro spécial “Rhinoplasties” ?