La rhinomodulation

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Initialement décrite au milieu des années 1980 en utilisant du collagène bovin et du silicone, la rhinoplastie non chirurgicale a évolué au fil des ans pour passer de la correction des déformations post-chirurgicales à une procédure d’augmentation indépendante [1]. La popularité de la rhinoplastie non chirurgicale, en particulier celle qui utilise des injections d’acide hyaluronique (AH), n’a cessé d’augmenter parmi les patients cherchant à modifier la forme de leur nez sans les risques, les coûts et les longues périodes de récupération généralement associées à la rhinoplastie chirurgicale.

La rhinoplastie non chirurgicale à l’acide hyaluronique est une procédure efficace et rapide mais non sans risque, offrant un haut degré de satisfaction aux patients. Ses résultats peuvent perdurer plusieurs mois après l’injection. Cependant, malgré ses avantages potentiels, la rhinoplastie non chirurgicale reste une procédure techniquement complexe, présentant des risques potentiellement graves. Par conséquent, elle ne doit être réalisée que par des praticiens ayant une bonne connaissance de l’anatomie du visage et des techniques d’injections sécurisées.

De légères modifications peuvent entraîner des changements esthétiques drastiques. Le vieillissement entraîne des changements morphologiques du nez, tels qu’un affaissement de la pointe du nez, une augmentation de la proéminence de la bosse dorsale, une réduction de l’amplitude du corps et du dos cartilagineux, ainsi qu’une réduction de la hauteur verticale du tiers inférieur et un allongement relatif du nez.

De la myomodulation faciale…

La myomodulation faciale à l’acide hyaluronique est un nouveau concept biomécanique qui vise à rééquilibrer les mouvements des groupes musculaires synergiques et antagonistes, à savoir les élévateurs et les abaisseurs, en cas de déficience structurelle congénitale ou acquise due au vieillissement, accompagnée d’une perte d’élasticité cutanée, d’une fonte graisseuse et d’une diminution du soutien osseux. Les muscles mimétiques du visage prennent leur origine dans l’os et s’insèrent dans la peau. Leur force musculaire dépend de leur composante contractile et élastique.

Chez les jeunes patients, les compartiments graisseux profonds du visage produisent une convexité dans les muscles élévateurs. Avec l’âge, cette convexité disparaît progressivement à mesure que la graisse et l’os régressent, entraînant une perte de soutien et de force, un allongement des muscles[...]

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À propos des auteurs

Service de Chirurgie plastique et Maxillo-faciale Hôpital Henri Mondor, CRÉTEIL.

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