Numéro spécial cheveux

Numéro spécial cheveux
0

De nombreuses études ont montré que le plasma riche en plaquettes, les cellules souches folliculaires humaines et les cellules souches dérivées des adipocytes, considérées comme des thérapies à base de cellules souches autologues, sont efficaces pour la repousse des cheveux chez les patients atteints d’alopécie androgénétique. Les données analysées dans cet article visent à clarifier les mécanismes moléculaires dans lesquels ces trois produits sont impliqués, mais aussi leur utilisation clinique. Des études comparatives entre plusieurs systèmes de préparation ont révélé des différences en termes de régénération du cheveu.
Les rôles fonctionnels des exosomes sont également en cours d’étude. En effet, les exosomes des cellules souches mésenchymateuses semblent être des options de traitement intéressantes pour la croissance des cheveux. Restent à déterminer leur principales limites et l’avenir de leur production.

Numéro spécial cheveux
0

L’utilisation de la mésogreffe Regenera Activa AMT dans le traitement de l’alopécie androgénétique est une technique 100 % autologue, rapide et peu douloureuse permettant un épaississement des cheveux sur la zone receveuse. C’est une solution visible en environ 6 mois, avec une action dans la durée.
Cette technique trouve sa place dans le traitement des alopécies débutantes ou diffuses et peut intervenir en complément d’une greffe capillaire. Les indications doivent être bien définies pour un résultat optimal.

Numéro spécial cheveux
0

Le plasma riche en plaquettes (PRP) peut être utilisé en cabinet ou à l’hôpital pour une indication thérapeutique. La préparation nécessite une prise de sang faite par le praticien ou l’infirmier à l’aide d’un kit homologué, en extemporané et en circuit fermé. Le prélèvement est ensuite centrifugé de manière à récupérer le PRP. Il existe plusieurs types de PRP en fonction du sang du donneur, du protocole de centrifugation et du kit utilisé.
Le PRP ne remplace pas la greffe capillaire mais est un bon traitement adjuvant ou de prévention, notamment pour la chute des cheveux. On note une amélioration de la densité capillaire, un épaississement des cheveux et un ralentissement de leur chute. Les effets secondaires sont rares et minimes. On commence par un traitement d’attaque (en moyenne 3 sessions à 1 mois d’intervalle), puis 2 séances par an à vie sont nécessaires.

Numéro spécial cheveux
0

Dans l’arsenal thérapeutique aujourd’hui disponible pour traiter les alopécies androgéniques, le traitement médical ne doit pas être négligé. De très nombreux produits revendiquent une efficacité dans le traitement de l’alopécie avec hélas une communication trompeuse sur le sujet. Cet article propose de faire le point sur les traitements médicaux réellement efficaces. Il reste néanmoins essentiel, en amont d’un traitement médical ou chirurgical, de réaliser un bilan biologique.

Numéro spécial cheveux
0

La demande concernant la chute de cheveux ne fait qu’augmenter au fil des années. L’origine de cette perte de cheveux doit absolument être déterminée car c’est le seul moyen de proposer un traitement adapté et efficace. La trichoscopie à l’aide du logiciel Trichoscale joue un rôle important pour le diagnostic du cuir chevelu, la planification et le suivi du traitement, la prise en charge des patients et l’optimisation du flux de travail de la clinique. Elle doit devenir un standard dans la gestion des patients atteints d’alopécie.

Numéro spécial cheveux
0

L’alopécie touche les deux sexes de plusieurs manières. À partir de 40 ans, 1 homme sur 2
développera un certain degré de calvitie et 3 femmes sur 10 souffriront d’une perte de cheveux notoire. L’alopécie peut être réactionnelle, héréditaire, hormonale, sénescente ou liée à une maladie, de présentation clinique non cicatricielle ou cicatricielle, diffuse ou circonscrite, chronique ou aiguë. Elle n’est pas à négliger : son impact est à la fois esthétique et psychologique, mais peut aussi signer une pathologie latente.

Numéro spécial cheveux
0

Nous avons décidé de consacrer deux numéros de Réalités en Chirurgie Plastique à l’alopécie car la demande des patientes et patients est en forte croissance et beaucoup d’entre nous ne sommes pas formés à ces prises en charge. Il nous semblait donc légitime d’explorer dans ce premier numéro les causes de l’alopécie, le bilan à effectuer et les traitements conservateurs. Dans un second numéro, nous aborderons les techniques plus chirurgicales et les innovations.