Il semble essentiel d’établir des protocoles de thérapies autologues dans l’alopécie afin de promouvoir les biotechnologies innovantes dans les domaines régénératifs. Des progrès importants ont été faits dans le traitement autologue par cellules souches et dans l’utilisation de plasma riche en plaquettes (PRP) autologue non activé ou de PRP autologue activé pour la repousse des cheveux. Les effets des facteurs de croissance libérés par les cellules souches et contenus dans le PRP favorisent la prolifération, la différenciation cellulaire et l’amélioration de la néoangiogenèse, facilitant ainsi le processus de repousse du cheveu [1]. Chacun d’eux est impliqué dans une voie biomoléculaire spécifique durant la repousse (fig. 1).
De nombreux articles sur les différentes procédures de préparation du PRP et sur l’utilisation de cellules souches ont été publiés mais les résultats sont souvent contrastés, notamment en raison d’une grande variation biologique des facteurs de croissance et des plaquettes [2], ainsi que des différentes procédures d’isolement des cellules souches – enzymatiques versus mécaniques.
Méthode de préparation
Le PRP contient de nombreux signaux : des protéines. Après activation plaquettaire, il décharge des facteurs de croissance essentiels tels que les PDGF, FGF-β, EGF, VEGF, TGF-β et IGF-1 [1]. Chacun étant impliqué dans une voie biomoléculaire bien spécifique pour stimuler la repousse, il semble compliqué de décider à la fois de la meilleure méthode de préparation du PRP [3] et du type de procédure d’isolement des cellules souches qui doit être utilisé. Différents produits PRP ainsi que différentes techniques d’extraction des cellules souches pourraient être plus ou moins efficaces dans le traitement des tissus.
Il n’existe pas de preuves scientifiques claires, sans équivoque, l’efficacité du PRP dans certains domaines régénératifs comme celui des cheveux reste ainsi contestée [4]. Les méthodes de préparation du PRP ne doivent être sélectionnées qu’après avoir soigneusement examiné leurs caractéristiques biomoléculaires et leurs indications [5]. Le même concept devrait être appliqué aux cellules souches. L’utilisation des cellules souches dans le traitement de l’alopécie, principalement représentée par les cellules souches mésenchymateuses[...]
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