Les cellules progénitrices et leur utilité dans le traitement de l’alopécie androgénétique

0

L’alopécie androgénétique (AGA) est la cause la plus courante d’alopécie non cicatricielle, affectant jusqu’à 50 % des femmes et 80 % des hommes [1]. L’AGA se caractérise par une miniaturisation progressive non cicatricielle des follicules pileux, avec une distribution selon un modèle chez les hommes et les femmes prédisposés. L’étiologie de l’AGA est multifactorielle et polygénique [2, 3]. L’AGA masculine est clairement androgéno-dépendante et, bien que le mode d’héritage soit incertain, il existe une prédisposition génétique [3-5]. Dans l’AGA féminine, le rôle des androgènes est encore incertain [6-8].

Les manifestations cliniques sont différentes pour les deux sexes. Chez les hommes, l’AGA consiste en une récession fronto-temporale progressive et une perte du vertex tandis que, chez les femmes, on observe un amincissement diffus des cheveux sur le cuir chevelu central, la ligne frontale des cheveux étant généralement conservée.

L’AGA masculine est généralement évaluée à l’aide de l’échelle de Hamilton-Norwood, qui distingue 12 degrés de sévérité. Chez les femmes, on peut utiliser l’échelle de Ludwig, qui distingue 3 stades, ou les échelles de Sinclair à 5 stades ou de Savin à 6 stades. Le test d’arrachage montre généralement des racines télogènes (racines avec un bulbe typiquement en forme de club), mais la trichoscopie est un outil important pour le diagnostic.

Selon Rakowska, les critères diagnostiques sont une épaisseur réduite des cheveux avec un nombre accru de cheveux miniaturisés (diamètre inférieur à 0,03 mm), une variation de plus de 20 % du diamètre des cheveux dans les régions androgéno-dépendantes et un nombre réduit de cheveux par unité pilo-sébacée [9]. Les follicules miniaturisés sont à diagnostiquer, de même que la diminution des poils terminaux et des poils anagènes et l’augmentation des poils de type vellus, des poils télogènes et des serpentins fibreux. Un infiltrat inflammatoire lymphohistiocytaire périfolliculaire de densité légère à modérée peut être observé autour de l’infundibulum [1].

Utilisation des cellules progénitrices

L’AGA affecte la qualité de vie et l’estime de soi des patients, c’est pourquoi de nombreux traitements ont été mis au point. Il est important de rappeler que le principal objectif du traitement est d’arrêter la progression[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Clínica MicroCap, VALENCIA, Espagne.