Revue de presse
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Une communication, présentée par Guillaume Courbier lors du Congrès de la Société française de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (SOFCPRE) en novembre dernier, a retenu mon attention.
Elle s’intitule “État des lieux et optimisation de la formation à la chirurgie plastique en France”.
Car depuis plusieurs années, des inquiétudes sont ressenties quant à la formation en chirurgie plastique. Afin de les objectiver, un sondage a été réalisé parmi les internes et jeunes chefs de chirurgie plastique pour évaluer les
lacunes de leur formation et aussi rechercher les possibilités offertes pour
la compléter.
Au terme de cette enquête, la plupart des sondés pensent que leur formation est incomplète. Or des solutions existent puisqu’il est possible de réaliser trois stages hors subdivisions ou des échanges d’internes, des stages hors Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) en établissements privés de santé, des stages auprès de praticiens libéraux et des échanges internationaux.
En effet, notre spécialité s’est enrichie et a su se renouveler par le croisement avec d’autres spécialités, par le frottement à de nouvelles pratiques, par la sortie hors “zone de confort”.
Alors, pour optimiser la formation de nos jeunes pousses, osons !
Bonne lecture.

Revues générales
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Le métier de chirurgien est une profession libérale réglementée. L’ouverture d’un cabinet de chirurgie esthétique nécessite des démarches auprès de l’Ordre des médecins et de l’Agence régionale de santé, en plus des étapes de création d’entreprise classique. Mais ce ne sera pas la fin de l’aventure, il restera de nombreux obstacles à surmonter afin de pouvoir exercer dans les règles de l’art.

Revues générales
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Il existe aujourd’hui de nombreuses techniques permettant de traiter de façon efficace la chute de cheveux. Les peptides sont une voie de recherche actuellement utilisée pour arrêter la chute et redonner de la densité. L’utilisation des peptides confirme leur action sur les problèmes du cuir chevelu et se répand de plus en plus dans le monde entier. Leur action est reconnue par de nombreuses études et la recherche se développe en vue de leur utilisation optimale.

Revues générales
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L’évidement ganglionnaire cervical consiste à réséquer les formations lymphatiques cervicales qui s’intègrent aux tissus cellulo-graisseux et aux aponévroses cervicales. L’analyse histopathologique recherche des métastases ganglionnaires, en précisant leur nombre et leur localisation. Elle précise également les facteurs d’agressivité qui conditionnent, avec l’analyse de la pièce opératoire, l’administration des traitements adjuvants [1].
Son intérêt est essentiellement diagnostique mais il présente un intérêt thérapeutique après irradiation [2], devant un ganglion en rupture capsulaire ou en cas d’envahissement par une métastase ganglionnaire. Il doit rester autant que possible conservateur sur le plan musculaire, nerveux et vasculaire afin d’en limiter les séquelles fonctionnelles et de préserver le capital artériel et veineux, indispensable aux reconstructions micro-anastomosées primaires et secondaires.

Revues générales
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Le protocole EGOLips a été mis au point pour offrir à la fois à l’injecteur et son patient un guide clinique et technique pour obtenir un résultat défini. Il fait appel à deux acides hyaluroniques de la gamme IBSA : un acide structurant (LV) et un acide plus fluide (FL). Ils sont utilisés séparément ou combinés dans l’un des trois protocoles proposés : “Essential” (discret repulpage pour les lèvres jeunes -effet “gloss”- ou camouflage des lèvres plus âgées déshydratées), “Global” (qui associe une restructuration de toute la lèvre et un déplissement sous muqueux dans un but de véritable restauration labiale) et “Outstanding” (même association mais concentrée surtout sur la partie médiane afin de modifier véritablement la forme de la lèvre). Les injections se font en règle à l’aiguille dont la direction sera importante à respecter pour aboutir à l’effet voulu. Notre étude clinique sur six mois n’a pas rapporté d’effets négatifs particuliers et confirme l’intérêt de ce type de protocole, notamment pour les praticiens encore peu expérimentés dans le traitement de cette zone toujours délicate.

Revues générales
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Les dermohypodermites bactériennes nécrosantes-fasciites nécrosantes (DHBN-FN) sont des infections cutanées rapidement progressives. Il s’agit de pathologies rares et graves dont le diagnostic est difficile et la prise en charge ne doit souffrir d’aucun retard. L’incidence annuelle des DHBN-FN est faible, estimée à 0,04/1 000 personnes par an, et on estime la mortalité moyenne hospitalière à 23,5 %. L’origine est, le plus souvent, une effraction du revêtement cutané ou muqueux (60 à 80 % des patients) qui peut être évidente ou méconnue du patient.
Le diagnostic clinique repose sur l’association d’une symptomatologie localisée avec des symptômes généraux. Dans 50 % des cas, le diagnostic de DHBN-FN n’est pas réalisé à l’admission. La principale difficulté réside dans l’établissement d’un diagnostic précoce avec distinction rapide du caractère nécrosant ou non. La prise en charge chirurgicale est considérée comme le gold standard pour le diagnostic de certitude.

Revue de presse
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Cher.e.s ami.e.s,
J’ai pour vous deux nouvelles : une bonne et une mauvaise. Commençons par la bonne.
En effet, j’ai parcouru avec intérêt et plaisir le livre de notre confrère à Montréal Richard Moufarrège : The Moufarrege total posterior pedicle or the universal mammaplasty.
Dans ce livre didactique, le Dr Moufarrege partage son expérience en chirurgie mammaire, basée sur le pédicule total postérieur ; celui-ci, en plus d’offrir une sécurité au complexe aréolo-mamelonnaire ainsi qu’une préservation fonctionnelle complète, ouvre la voie à la réalisation des corrections et reconstructions diverses, bien au-delà de la simple réduction mammaire.
En revanche, dans l’article ci-dessous, une description d’un carcinome épidermoïde associé à la capsule d’un implant mammaire doit désormais nous alerter dans le suivi des patientes ayant bénéficié de reprise chirurgicale, coque et apparition d’un sérome tardif chronique.
Une approche similaire au diagnostic du lymphome anaplasique à grandes cellules, associé à l’implant mammaire (LAGC-AIM), doit également être appliquée au diagnostic de cette maladie : aspiration de toute collection de liquide périprothétique pour analyse cytologique et biopsie de toute masse présente.
Lors de la discussion préopératoire concernant les risques possibles de la pose d’implants mammaires avec sa patiente, le chirurgien doit inclure la possibilité d’un carcinome épidermoïde associé à la capsule mammaire.
Bonne lecture !

Congrès AIME
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Il faut souligner la grande diversité de ces lasers et de leur spécificité d’action, notamment la longueur d’onde et la qualité du pulse délivré par la machine. Le laser va intervenir sur plusieurs éléments comme la pénétration optique de chacune des longueurs d’onde. Les durées d’impulsion déterminent aussi les modalités d’action sur les tissus et donc les indications.

Congrès AIME
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Le principe de l’HIFU est de focaliser les ultrasons afin de créer un point de coagulation unique à 70 °C. Les HIFU vont effectuer un intervalle de peau saine, peau lésée pour créer une néocollagénèse afin de lutter contre le relâchement cutané en produisant de l’élastine. C’est une technique médicale agréée par la Food and drug administration (FDA).

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