
Couverture en aigu d’une fracture ouverte de genou
Nous vous présentons ici le cas d’un homme de 61 ans, présentant un traumatisme du membre inférieur droit, suite à…

“Je suis macho, et alors ?”
Cinq attitudes dangereuses à éviter au bloc opératoire :
– anti-autorité : croire que les règles ou protocoles ne s’appliquent pas à soi-même.
Exemple : “Les vérifications effectuées en pré-induction (identité du patient, site opératoire, etc.) sont une perte de temps” alors que ces vérifications ont démontré une réduction des complications ;
– machisme : essayer d’impressionner les autres en prenant des risques inutiles.
Exemple : “Je n’ai jamais pratiqué cette opération auparavant, mais je suis un grand chirurgien, alors pourquoi pas ?” alors que je devrais envisager une technique
avec laquelle je suis plus à l’aise ;
– impulsivité : faire quelque chose immédiatement sans tenir compte de la situation ou des conséquences.
Exemple : “C’est une urgence, et je n’ai pas le temps” alors que je comprends bien qu’il s’agit d’une urgence et je dois avoir un plan opérationnel pour agir efficacement ;
– invulnérabilité : penser que les accidents n’arrivent qu’aux autres mais jamais à soi-même.
Exemple : “Je n’ai jamais blessé le nerf facial, donc je suis sûr que ce n’est pas ça” alors que l’anatomie de chaque personne est différente et ce n’est pas parce que je n’ai jamais blessé un nerf auparavant que je ne peux pas le blesser maintenant ;
– résignation : manque de conviction que ce que l’on réalise donnera une satisfaction au patient.
Exemple : “Le patient aura probablement un mauvais résultat de toute façon et je ne sais même pas ce que je fais ici” alors que mon implication aide le patient, même si ce n’est qu’une petite amélioration.
Bonne lecture !

Y a-t-il un réel intérêt à la compression postopératoire ?
La compression postopératoire consiste à appliquer une force active sur les tissus opérés.
Théoriquement, elle permet notamment, en comprimant tissus et vaisseaux, d’accélérer la résorption de l’œdème postopératoire et de limiter les saignements. De nombreux moyens sont disponibles, tels que pansements et vêtements compressifs de taille, forme et force variables. Faisant partie intégrante de la prise en charge actuelle en chirurgie plastique, elle manque toutefois d’une certaine standardisation, et l’étude de la littérature, inconsistante à ce sujet, retrouve des résultats contradictoires remettant parfois en question son intérêt selon l’indication.

Comment augmenter l’attractivité du visage par les procédures de médecine et de chirurgie esthétique ?
Cet article fait suite aux différentes présentations sur le thème “attractivité du visage” qui ont eu lieu au congrès AIME à Marrakech. L’attractivité du visage est un trait humain complexe. Elle aborde l’identité même de la personne. De nombreux facteurs influencent l’attractivité du visage chez les hommes comme chez les femmes, que ce soit le jeu d’ombre et lumière, les volumes, les lignes et contours, la qualité cutanée, la correction des signes liés au vieillissement. Cet article n’a pas pour objectif d’établir une liste de toutes les méthodes disponibles mais plutôt d’aborder certains thèmes spécifiques pour embellir un visage.

La technique du vaserlipo pour le traitement du lipœdème
Le lipœdème est une pathologie caractérisée par une atteinte des membres supérieurs et inférieurs, épargnant les extrémités. Son étiologie est encore assez floue mais la prédisposition génétique avec la mutation du récepteur à l’estrogène semble être un élément clé qui expliquerait notamment la prévalence accrue de femmes. Malgré une fréquence élevée, cette maladie reste peu connue et son traitement difficile. Au fil des années, la technique chirurgicale s’est imposée comme traitement de référence. Depuis deux ans maintenant, le service de chirurgie plastique de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil a mis en place une technique innovante de lipoaspiration assistée par vaser, permettant des résultats rapides et optimaux.

Blépharoplastie conservatrice supérieure
Le regard est l’un des éléments clés de la beauté du visage et influe directement sur son vieillissement, tant sur le plan esthétique que fonctionnel. Plusieurs techniques de blépharoplastie supérieure chirurgicale existent à ce jour. Avec l’augmentation de la demande par les patients, la technique conservatrice par préservation tissulaire, permettant un résultat esthétique avec moins de complications, paraît être le meilleur moyen thérapeutique.

Le chemin vers le succès a-t-il changé ? Autrement dit, le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux sont-ils deux chemins divergents ?
Un jeune chirurgien plasticien débutant sa carrière, déjà fortement endetté, probablement marié et éventuellement avec un ou plusieurs enfants, doit utiliser tous les moyens légitimes et éthiquement responsables pour développer sa patientèle. Il va s’appuyer sur le principe : “Fais du bon travail” ; en d’autres termes : obtiens des résultats corrects, évite les complications et les patients viendront.
Actuellement, on ne peut pas imaginer que ce jeune chirurgien plasticien ne s’engage pas sur les plateformes des médias sociaux. Une enquête a montré que 95 % des patients ont utilisé internet pour trouver un chirurgien plasticien, et 46 % d’entre eux ont utilisé les réseaux sociaux comme principale source de références.
De même, un chirurgien plasticien bien établi peut bénéficier des médias sociaux. Au fur et à mesure que sa pratique vieillit, une grande partie de sa patientèle vieillit également. Après un lifting ou deux (ou trois), beaucoup de ses patients peuvent développer des comorbidités à mesure qu’ils vieillissent, ont déménagé ou sont décédés. La magie du “bouche à oreille” s’étiole. Les médias sociaux peuvent alors raviver son activité.
Faire le meilleur travail possible, se tenir au courant de la littérature et traiter les patients avec la dignité et le respect qu’ils méritent ne sont pas incompatibles avec la décision d’utiliser les médias sociaux à son avantage professionnel. Aujourd’hui, ce ne sont pas deux voies divergentes, mais plutôt des voies parallèles vers le succès.
Bonne lecture…

Prise en charge chirurgicale du carcinome épidermoïde compliquant l’hidradénite suppurée de localisation périnéale : expérience d’un centre.
Le carcinome épidermoïde (CE) se développe sur des lésions d’hidradénite suppurée (HS) ou maladie de Verneuil chez 4,6 % des cas, presque exclusivement sur la zone glutéale. Il est particulièrement préoccupant car il survient chez des patients relativement jeunes et a un très mauvais pronostic. Le CE apparaissant sur le Verneuil ne doit pas être traité comme le CE classique car il se développe sur des lésions chroniques, constituées d’un réseau complexe de canaux sous-cutanés.
L’objectif de cette étude est de présenter notre technique chirurgicale qui tient compte de la particularité du CE survenant sur le Verneuil. Cette technique a été appliquée avec succès sur cinq de nos patients.

Les inhibiteurs de JAK : un espoir dans le traitement de la pelade ?
L’intérêt pour des traitements innovants de la pelade a eu une croissance extraordinaire ces dernières années avec la publication des premiers résultats très prometteurs d’essais cliniques sur les inhibiteurs de JAK, ouvrant le champ à de nouveaux paradigmes de traitement. À ce jour, les questions subsistent sur la pérennité des résultats, la sécurité et les effets indésirables à long terme de cette classe thérapeutique, sachant que l’infection des voies respiratoires hautes a été répertoriée comme l’un des potentiels effets secondaires, principalement des inhibiteurs de JAK oraux. Les informations ci-dessous représentent une mise au point de l’état actuel des recherches internationales et ne doivent pas être considérées comme une modalité à mettre en pratique, toutes les données n’étant pas validées par les autorités de santé françaises.

La technique du lip-lift
Une diminution de la visibilité des incisives supérieures et de l’éversion de la lèvre rouge est dû à un excès de hauteur de la lèvre blanche supérieure chez le jeune, ou plus souvent à son élongation, causée par l’atrophie des tissus avec l’âge. Le lifting sous-nasal (ou “lip-lift”) permet de remonter la lèvre rouge au travers d’une résection cutanée à la base du nez en forme de corne de taureau (“bullhorn”). Il existe de nombreuses variantes techniques pour cette chirurgie qui peut être très valorisante, isolément ou dans le cadre d’un rajeunissement global. Les patients idéaux sont des adultes avec un philtrum long (rapport lèvre blanche/lèvre rouge > 3), une exposition des incisives supérieures quasi inexistante sans malformation maxillaire associée. L’objectif est de cacher la cicatrice entre les sous-unités esthétiques du nez et de la lèvre supérieure. Toutes les études ont mis en avant une amélioration globale de l’esthétique des lèvres, à la fois sur des mesures anthropométriques objectives et le degré de satisfaction des patients.

Alopécie féminine, enfin une solution ! Hairstetics, une avancée scientifique et technologique
L’alopécie androgénique concerne une femme sur cinq. Les travaux scientifiques d’une équipe de chercheurs israéliens ont abouti à une véritable révolution technologique et au développement d’HAIRSTETICS, une méthode tout à fait innovante de restauration capillaire. Ces implants de nouvelle génération ouvrent un champ infini de perspectives aux praticiens et d’espoir aux millions de femmes souffrant d’alopécie androgénique, principalement parce que cette nouvelle méthode d’implants capillaires offre enfin une solution aux 85,7 % de femmes non éligibles aux greffes capillaires.