
Couverture en aigu d’une fracture ouverte de genou
Nous vous présentons ici le cas d’un homme de 61 ans, présentant un traumatisme du membre inférieur droit, suite à…

Le chemin vers le succès a-t-il changé ? Autrement dit, le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux sont-ils deux chemins divergents ?
Un jeune chirurgien plasticien débutant sa carrière, déjà fortement endetté, probablement marié et éventuellement avec un ou plusieurs enfants, doit utiliser tous les moyens légitimes et éthiquement responsables pour développer sa patientèle. Il va s’appuyer sur le principe : “Fais du bon travail” ; en d’autres termes : obtiens des résultats corrects, évite les complications et les patients viendront.
Actuellement, on ne peut pas imaginer que ce jeune chirurgien plasticien ne s’engage pas sur les plateformes des médias sociaux. Une enquête a montré que 95 % des patients ont utilisé internet pour trouver un chirurgien plasticien, et 46 % d’entre eux ont utilisé les réseaux sociaux comme principale source de références.
De même, un chirurgien plasticien bien établi peut bénéficier des médias sociaux. Au fur et à mesure que sa pratique vieillit, une grande partie de sa patientèle vieillit également. Après un lifting ou deux (ou trois), beaucoup de ses patients peuvent développer des comorbidités à mesure qu’ils vieillissent, ont déménagé ou sont décédés. La magie du “bouche à oreille” s’étiole. Les médias sociaux peuvent alors raviver son activité.
Faire le meilleur travail possible, se tenir au courant de la littérature et traiter les patients avec la dignité et le respect qu’ils méritent ne sont pas incompatibles avec la décision d’utiliser les médias sociaux à son avantage professionnel. Aujourd’hui, ce ne sont pas deux voies divergentes, mais plutôt des voies parallèles vers le succès.
Bonne lecture…

Prise en charge chirurgicale du carcinome épidermoïde compliquant l’hidradénite suppurée de localisation périnéale : expérience d’un centre.
Le carcinome épidermoïde (CE) se développe sur des lésions d’hidradénite suppurée (HS) ou maladie de Verneuil chez 4,6 % des cas, presque exclusivement sur la zone glutéale. Il est particulièrement préoccupant car il survient chez des patients relativement jeunes et a un très mauvais pronostic. Le CE apparaissant sur le Verneuil ne doit pas être traité comme le CE classique car il se développe sur des lésions chroniques, constituées d’un réseau complexe de canaux sous-cutanés.
L’objectif de cette étude est de présenter notre technique chirurgicale qui tient compte de la particularité du CE survenant sur le Verneuil. Cette technique a été appliquée avec succès sur cinq de nos patients.

Les inhibiteurs de JAK : un espoir dans le traitement de la pelade ?
L’intérêt pour des traitements innovants de la pelade a eu une croissance extraordinaire ces dernières années avec la publication des premiers résultats très prometteurs d’essais cliniques sur les inhibiteurs de JAK, ouvrant le champ à de nouveaux paradigmes de traitement. À ce jour, les questions subsistent sur la pérennité des résultats, la sécurité et les effets indésirables à long terme de cette classe thérapeutique, sachant que l’infection des voies respiratoires hautes a été répertoriée comme l’un des potentiels effets secondaires, principalement des inhibiteurs de JAK oraux. Les informations ci-dessous représentent une mise au point de l’état actuel des recherches internationales et ne doivent pas être considérées comme une modalité à mettre en pratique, toutes les données n’étant pas validées par les autorités de santé françaises.

La technique du lip-lift
Une diminution de la visibilité des incisives supérieures et de l’éversion de la lèvre rouge est dû à un excès de hauteur de la lèvre blanche supérieure chez le jeune, ou plus souvent à son élongation, causée par l’atrophie des tissus avec l’âge. Le lifting sous-nasal (ou “lip-lift”) permet de remonter la lèvre rouge au travers d’une résection cutanée à la base du nez en forme de corne de taureau (“bullhorn”). Il existe de nombreuses variantes techniques pour cette chirurgie qui peut être très valorisante, isolément ou dans le cadre d’un rajeunissement global. Les patients idéaux sont des adultes avec un philtrum long (rapport lèvre blanche/lèvre rouge > 3), une exposition des incisives supérieures quasi inexistante sans malformation maxillaire associée. L’objectif est de cacher la cicatrice entre les sous-unités esthétiques du nez et de la lèvre supérieure. Toutes les études ont mis en avant une amélioration globale de l’esthétique des lèvres, à la fois sur des mesures anthropométriques objectives et le degré de satisfaction des patients.

Alopécie féminine, enfin une solution ! Hairstetics, une avancée scientifique et technologique
L’alopécie androgénique concerne une femme sur cinq. Les travaux scientifiques d’une équipe de chercheurs israéliens ont abouti à une véritable révolution technologique et au développement d’HAIRSTETICS, une méthode tout à fait innovante de restauration capillaire. Ces implants de nouvelle génération ouvrent un champ infini de perspectives aux praticiens et d’espoir aux millions de femmes souffrant d’alopécie androgénique, principalement parce que cette nouvelle méthode d’implants capillaires offre enfin une solution aux 85,7 % de femmes non éligibles aux greffes capillaires.

Le rajeunissement du cou et l’ovale du visage : reverse time ou prévention ?
Cet article fait suite aux différentes présentations sur le “rajeunissement du cou et l’ovale du visage” qui ont eu lieu au congrès AIME à Marrakech. Avec le temps, on observe un vieillissement global du visage et du cou. L’harmonie des courbes s’amenuise et l’aspect global du visage s’aplatit. Il est impératif d’obtenir un équilibre des volumes de la face pour dessiner un ovale mentonnier parfait. De nombreuses solutions existent, chacune présentant ses spécificités et ses indications propres mais avec un but commun : dessiner au mieux les contours inférieurs du visage.

Hors les clous !
Une communication, présentée par Guillaume Courbier lors du Congrès de la Société française de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (SOFCPRE) en novembre dernier, a retenu mon attention.
Elle s’intitule “État des lieux et optimisation de la formation à la chirurgie plastique en France”.
Car depuis plusieurs années, des inquiétudes sont ressenties quant à la formation en chirurgie plastique. Afin de les objectiver, un sondage a été réalisé parmi les internes et jeunes chefs de chirurgie plastique pour évaluer les
lacunes de leur formation et aussi rechercher les possibilités offertes pour
la compléter.
Au terme de cette enquête, la plupart des sondés pensent que leur formation est incomplète. Or des solutions existent puisqu’il est possible de réaliser trois stages hors subdivisions ou des échanges d’internes, des stages hors Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) en établissements privés de santé, des stages auprès de praticiens libéraux et des échanges internationaux.
En effet, notre spécialité s’est enrichie et a su se renouveler par le croisement avec d’autres spécialités, par le frottement à de nouvelles pratiques, par la sortie hors “zone de confort”.
Alors, pour optimiser la formation de nos jeunes pousses, osons !
Bonne lecture.

L’art de créer son premier cabinet de chirurgie esthétique
Le métier de chirurgien est une profession libérale réglementée. L’ouverture d’un cabinet de chirurgie esthétique nécessite des démarches auprès de l’Ordre des médecins et de l’Agence régionale de santé, en plus des étapes de création d’entreprise classique. Mais ce ne sera pas la fin de l’aventure, il restera de nombreux obstacles à surmonter afin de pouvoir exercer dans les règles de l’art.

Utilisation des peptides pour le traitement des cheveux : Hair Filler et TricoPat
Il existe aujourd’hui de nombreuses techniques permettant de traiter de façon efficace la chute de cheveux. Les peptides sont une voie de recherche actuellement utilisée pour arrêter la chute et redonner de la densité. L’utilisation des peptides confirme leur action sur les problèmes du cuir chevelu et se répand de plus en plus dans le monde entier. Leur action est reconnue par de nombreuses études et la recherche se développe en vue de leur utilisation optimale.

Évidement ganglionnaire cervical
L’évidement ganglionnaire cervical consiste à réséquer les formations lymphatiques cervicales qui s’intègrent aux tissus cellulo-graisseux et aux aponévroses cervicales. L’analyse histopathologique recherche des métastases ganglionnaires, en précisant leur nombre et leur localisation. Elle précise également les facteurs d’agressivité qui conditionnent, avec l’analyse de la pièce opératoire, l’administration des traitements adjuvants [1].
Son intérêt est essentiellement diagnostique mais il présente un intérêt thérapeutique après irradiation [2], devant un ganglion en rupture capsulaire ou en cas d’envahissement par une métastase ganglionnaire. Il doit rester autant que possible conservateur sur le plan musculaire, nerveux et vasculaire afin d’en limiter les séquelles fonctionnelles et de préserver le capital artériel et veineux, indispensable aux reconstructions micro-anastomosées primaires et secondaires.