Les pertes de poids massives s’accompagnent de plis cutanés surinfectés favorisant les complications locales infectieuses aux sites opératoires. Le poids des tissus adjacents aux excisions et la laxité cutanée généralisée expliquent aussi le positionnement et l’aspect final, parfois inhabituel, des cicatrices. Les effets généraux adverses restent cependant rares si la chirurgie est réalisée rapidement par des chirurgiens entraînés.
La demande de chirurgie plastique est dictée “par une gêne, un inconfort, un handicap” mais, plus ou moins consciemment, se pose une demande qui s’apparente à de la chirurgie esthétique : le terrain psychique des obèses et ex-obèses, porteurs d’une maladie générale, physique, sociale, souvent familiale et psychologique, est source de déception, avec une impossibilité de découvrir un corps parfait qui porte toujours les marques de la transformation des plis et des volumes en cicatrices longues et visibles.
En pratique, la désunion postopératoire du site de chirurgie plastique peut représenter jusqu’à 40 % des cas dans certaines séries. Ce n’est donc plus un aléa mais une particularité de l’évolution qui implique de savoir traiter, suivre et prendre en charge une cicatrisation dirigée, tout en gardant une bonne relation avec l’opéré et son entourage.