Rajeunissement facial et injectables

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À l’examen clinique (fig. 2), la patiente présente une perte des volumes de la face prédominant sur les tempes, les cernes, les joues, la partie médiale des pommettes au niveau de la vallée des larmes, ainsi qu’un relâchement cutané modéré global centripète, entraînant l’aspect prononcé des sillons du tiers médian du visage : les sillons nasogéniens et les plis d’amertumes.

On constate une diminution de la pureté des contours de l’ovale de son visage prédominant au niveau temporal, sous-malaire, en regard des dépressions périmentonnières et la présence de cernes par creusement.

Elle conserve néanmoins une bonne symétrie des moitiés tant en statique qu’en dynamique, une belle harmonie des proportions des différents éléments de son visage.

Les pommettes se mobilisent discrètement et en souplesse lors du sourire, et peu de zones d’ombre apparaissent sur les rides d’expression lors de la contraction des muscles peauciers du fait de l’action de la toxine botulinique. Les lèvres sont légèrement déshydratées et amincies. La peau ne présente pas de perte de tonicité au niveau des cernes.

Quelle prise en charge peut-on lui proposer ?

Plusieurs options thérapeutiques peuvent être envisagées

1. La solution chirurgicale : le lifting cervicofacial

Cette solution chirurgicale permet en premier lieu de corriger la ptose tégumentaire par la remise en tension de la peau et du SMAS sous-jacent.

Cette solution n’a pas été retenue parce que la patiente présente au premier plan une fonte partielle des compartiments graisseux de la face.

Le lipofilling, couplé au lifting, pourrait en effet permettre d’y remédier ; mais cette solution nous a paru trop invasive et disproportionnée par rapport aux problèmes et aux attentes de notre patiente.

2. La solution non chirurgicale

Les fils tenseurs

On discute ici des fils de tension de stimulation résorbables d’acide polylactique et/ou polydioxanone. Ces fils ne constituent pas une bonne indication ici car leur effet tenseur est très modéré par l’absence de point d’ancrage fixe, et surtout parce qu’ils n’offrent pas la possibilité, chez cette patiente, de repositionner les volumes de manière efficace et durable dans les endroits où cela est nécessaire.

La volumétrie faciale par injection d’acide hyaluronique

C’est la technique que nous avons choisi chez cette dame dont le trouble majeur est une fonte volumétrique des compartiments graisseux de la face responsable en grande partie, à notre avis, du relâchement des téguments, associée de manière physiologique à la fonte musculaire et à la résorption osseuse. Les acides hyaluroniques volumateurs[...]

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