Chacun de nous a eu affaire à un patient “difficile”. Ces personnes peuvent présenter des comportements exigeants, argumentatifs, agressifs, irrespectueux, égocentriques ou ingrats.

Quatre types de patients difficiles :

1. Le “collant”, aux demandes et besoins multiples et de plus en plus fréquents
2. Le “demandeur ayant droit”, intimidant pour obtenir les services qu’il estime mériter
3. Le “rejeteur d’aide manipulateur”, jamais aidé par aucune thérapie proposée et présentant continuellement de nouveaux symptômes ou problèmes
4. Le “négateur autodestructeur” aux comportements délétères malgré les recommandations du médecin

Enfin, avec l’accès facile aujourd’hui aux informations médicales et à la désinformation sur Internet, la personne “je lis sur Internet” qui remet en question les diagnostics ou les options de traitement.

Comment agir face à un patient difficile ? Il n’existe pas de cadre universel, mais on commencera par la technique éprouvée de la respiration profonde. En outre, il est essentiel de développer des techniques de désescalade, en commençant par la reconnaissance et la validation des préoccupations des patients. Enfin, l’introspection nous aide à apprendre de nos rencontres difficiles. Forme de méditation, cet entraînement mental contribue à réduire le stress chez nous les chirurgiens.

En restant calmes et sans jugement, nous pouvons désamorcer les interactions difficiles. Nous ne savons pas ce que les autres ont vécu ; être “difficile” est souvent une manifestation des circonstances plutôt que des traits comportementaux négatifs. La façon dont nous interagissons avec[...]

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