Un jeune chirurgien plasticien débutant sa carrière, déjà fortement endetté, probablement marié et éventuellement avec un ou plusieurs enfants, doit utiliser tous les moyens légitimes et éthiquement responsables pour développer sa patientèle. Il va s’appuyer sur le principe : “Fais du bon travail” ; en d’autres termes : obtiens des résultats corrects, évite les complications et les patients viendront.
Actuellement, on ne peut pas imaginer que ce jeune chirurgien plasticien ne s’engage pas sur les plateformes des médias sociaux. Une enquête a montré que 95 % des patients ont utilisé internet pour trouver un chirurgien plasticien, et 46 % d’entre eux ont utilisé les réseaux sociaux comme principale source de références.
De même, un chirurgien plasticien bien établi peut bénéficier des médias sociaux. Au fur et à mesure que sa pratique vieillit, une grande partie de sa patientèle vieillit également. Après un lifting ou deux (ou trois), beaucoup de ses patients peuvent développer des comorbidités à mesure qu’ils vieillissent, ont déménagé ou sont décédés. La magie du “bouche à oreille” s’étiole. Les médias sociaux peuvent alors raviver son activité.
Faire le meilleur travail possible, se tenir au courant de la littérature et traiter les patients avec la dignité et le respect qu’ils méritent ne sont pas incompatibles avec la décision d’utiliser les médias sociaux à son avantage professionnel. Aujourd’hui, ce ne sont pas deux voies divergentes, mais plutôt des voies parallèles vers le succès.
Bonne lecture…