Innovations en médecine régénérative en 2023

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La chirurgie et la médecine régénérative constituent des domaines d’avenir à travers les produits dérivés du tissu adipeux, qui semblent prometteurs en termes de potentiel d’action grâce aux composés qu’ils détiennent. Le tissu adipeux se trouvant sous la peau contient en grande partie des adipocytes, ainsi qu’une partie vasculaire stromale qui contient elle-même des cellules souches.

La cellule adipocytaire stocke le lipide et on peut la transplanter d’un endroit à un autre, car elle est capable de communiquer avec les cellules environnantes et donc de s’implanter où l’on veut. Le tissu adipeux nous offre alors de nombreuses opportunités thérapeutiques en fonction de ses produits dérivés.

La macrograisse et la micrograisse

À travers l’usage de macrograisse et de micrograisse, les greffes autologues sont devenues la technique standard pour pouvoir avoir une action sur la trophicité cutanée et combler structurellement les défauts des tissus mous dans le cadre du lipofilling, à partir des adipocytes qui sont volumateurs. Parmi ces adipocytes, que ce soit dans les macrograisses ou les micrograisses, se trouvent moins de 10 % des cellules de la fraction stromale vasculaire [1].

Depuis ses débuts dans les années 1990, la technique mise au point par Coleman a évolué. La macrograisse a une taille de 2 à 2,5 mm de diamètre, récoltée avec une canule de 3 mm, tandis que la micrograisse est caractérisée par une taille de 1 mm, récoltée avec une canule de 2,1 à 2,4 mm. L’injection de greffe de tissu adipeux obtenue par la technique modifiée utilise des canules de réinjection de 20, 23 ou 25 G, par rapport à une canule de 17 G pour la technique de Coleman (fig. 1). Cette greffe obtenue conserve une structure histologique normale et l’injection par microcanule prolonge l’application de la lipostructure aux couches superficielles de la peau [2].

Il est maintenant possible de prélever et de réinjecter des microparticules de greffe adipocytaire, dont la taille fait environ 0,6 mm et qui contiennent quelques centaines de cellules, et de se rapprocher de la face superficielle de la peau sans aucun risque d’irrégularité. Ce nouveau procédé a été rendu possible grâce à l’évolution du[...]

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À propos de l’auteur

Service de Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, hôpital Henri-Mondor, CRETEIL.