La demande en médecine anti-âge non invasive ne cesse d’augmenter. Au niveau cervico-facial, ces demandes concernent la remise en tension cutanée, le comblement des rides, la restauration de l’élasticité cutanée ainsi que l’effacement des bajoues et des bandes platysmales.
Initialement développés pour traiter des tumeurs hépatiques, utérines ou mammaires, les ultrasons focalisés de haute intensité (high-intensity focused ultrasound ou HIFU) sont depuis 2007 [1] utilisés en médecine anti-âge. Comme les rayons du soleil traversant une lentille, les ultrasons se focalisent en un point précis et induisent une thermocoagulation tissulaire. La cicatrisation apporte la rétraction tissulaire espérée.
La littérature révèle que les HIFU sont responsables, au plan histologique, d’une augmentation de l’épaisseur dermique et de l’amélioration des réseaux de fibres de collagène et d’élastine [2]. Une étude scannographique [3] a montré son efficacité sur l’effet rétractile des tissus après traitement palpébral.
Au niveau de l’ovale du visage et
au niveau cervical, quatre effets sont attendus :
- une induction tissulaire dermique responsable d’une amélioration de la trophicité cutanée ;
- une parésie platysmale à l’origine d’un effacement des bandes platysmales ;
- une adipolyse des bajoues et sous-mentale pour une meilleure définition du rebord mandibulaire ;
- une rétraction tissulaire cicatricielle globale pour un effet lift.
Le fonctionnement des HIFU
Les ondes ultrasonores transmettent de l’énergie aux tissus qu’elles traversent. Prises une à une, ces ondes parcourent les différents tissus sans les léser ni les traumatiser. La focalisation des ondes ultrasonores permet la précision du traitement. En effet, elles ne se rejoignent qu’en un point situé à une profondeur définie par chaque transducteur. Ce point est le siège d’une convergence d’énergie responsable d’une thermocoagulation tissulaire localisée à une température de 60 °C. Les ondes divergent et se dissipent alors plus profondément.
L’évolution[...]
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