
Le lifting à triple ancrage : simplification et sécurité du geste
La technique de triple ancrage vise à limiter les hésitations de remise en tension en fin d’intervention, à soulager drastiquement toute tension sur les cicatrices, à éviter les risques d’hématomes et à contenir l’œdème postopératoire.
À partir d’un dessin d’excision préétabli qui permet de mener beaucoup plus directement sur les structures à modifier, un premier ancrage s’adresse classiquement au système musculo-aponévrotique traité selon les préférences de chacun (smasectomies, SMAS classique, plicatures).
Le second ancrage entraîne la remise en tension selon les vecteurs choisis par des points profonds résorbables à tension dégressive.
Le troisième ancrage est en fait un capitonnage transcutané maintenu trois à quatre jours qui va à la fois éliminer les espaces morts et donc les risques d’hématomes, contenir l’œdème et appliquer les zones décollées de manière intime aux structures sous-jacentes. Cette technique se prête très bien à l’anesthésie locale sur des cas sélectionnés.