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La technique de triple ancrage vise à limiter les hésitations de remise en tension en fin d’intervention, à soulager drastiquement toute tension sur les cicatrices, à éviter les risques d’hématomes et à contenir l’œdème postopératoire.
À partir d’un dessin d’excision préétabli qui permet de mener beaucoup plus directement sur les structures à modifier, un premier ancrage s’adresse classiquement au système musculo-aponévrotique traité selon les préférences de chacun (smasectomies, SMAS classique, plicatures).
Le second ancrage entraîne la remise en tension selon les vecteurs choisis par des points profonds résorbables à tension dégressive.
Le troisième ancrage est en fait un capitonnage transcutané maintenu trois à quatre jours qui va à la fois éliminer les espaces morts et donc les risques d’hématomes, contenir l’œdème et appliquer les zones décollées de manière intime aux structures sous-jacentes. Cette technique se prête très bien à l’anesthésie locale sur des cas sélectionnés.

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Il a été imaginé que plus les procédures de lifting étaient invasives et radicales, et plus leur stabilité dans le temps ainsi que leurs effets rajeunissants étaient importants. Cette notion reste vraie, jusqu’à un certain point au-delà duquel l’augmentation de l’aspect invasif augmente les risques de complications avec un résultat peu naturel, et n’apporte qu’un gain très marginal.
Je décris ma technique de chirurgie de rajeunissement de la moitié inférieure de la face et du cou, reposant sur la combinaison d’un ensemble de techniques fiables, et pouvant se réaliser à la fois de manière mini-invasive comme de façon chirurgicale classique, en fonction des situations cliniques. Elle prend en charge chaque composante responsable du vieillissement de cette région anatomique, et a montré de bons résultats, durables, et avec peu de complications.

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L’évolution des pratiques chirurgicales est constante. Certains changements radicaux peuvent néanmoins survenir et ainsi faire entrer une discipline dans une nouvelle ère. Ils peuvent être techniques ou conceptuels.
L’objet de cet article est de préciser les contours de la preservation rhinoplasty, d’analyser son émergence et enfin de comprendre en quoi elle pourrait être une révolution dans le domaine de la rhinoplastie esthétique.

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Le lifting facial était le seul moyen de traiter l’affaissement du visage. Cependant, une nouvelle technique beaucoup plus légère permet de le corriger. Elle se pratique sous anesthésie locale, en évitant ainsi le traumatisme chirurgical et anesthésique.
Grâce à un fil suspenseur innovant imaginé par le Dr Sergio Capurro de Gênes (Italie), cette alternative chirurgicale correspond bien à notre pratique de chirurgie plastique et esthétique. Il s’agit d’un dispositif chirurgical non résorbable qui permet d’assurer un résultat à long terme semblable à un ligament naturel.
Ce fil suspenseur permet de traiter la région sourcilière, le visage moyen et le cou.
Le principe est de créer une ascension en bloc des muscles superficiels de la face et du tissu cutanéo-sous-cutané. Ce qui implique souvent une résection cutanée, donc un effet similaire à un lifting classique. Il est possible d’employer ce dispositif sans réaliser une voie d’abord chirurgicale à la condition que le relâchement soit discret.

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La complication la plus fréquente après une blépharoplastie inférieure par voie transcutanée est la malposition de la paupière inférieure (scleral show ou ectropion).
L’objectif de cet article est de présenter la technique développée par Mark A. Codner avec toutes ses subtilités, qui permet de maximiser le résultat esthétique tout en minimisant les complications.

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Il n’existe aucun consensus concernant le bilan paraclinique pré-rhinoseptoplastie. Lorsque celle-ci est pratiquée à visée esthétique mais aussi fonctionnelle, un examen, encore peu pratiqué, peut être une aide précieuse dans l’analyse des obstacles architecturaux et dynamiques à l’origine de l’obstruction nasale (déviation septale, syndrome de valve, hypertrophie turbinale) : la rhinométrie acoustique et la rhinomanométrie.
Dans cet article, nous exposerons les grands principes de ces examens, leur réalisation pratique, l’interprétation à donner aux résultats et surtout leur intérêt dans le cadre d’un bilan pré-rhinoseptoplastie.

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L’analyse du vieillissement facial est la clé de voûte de la prise en charge globale.
Elle est l’étape préliminaire indispensable à l’établissement du bilan esthétique d’où découlent le plan de traitement et le budget.
Elle repose sur des connaissances anatomiques et physiopathologiques approfondies, et doit prendre en considération l’harmonie et la symétrie faciales ainsi que le vieillissement des différentes structures (peau, muscle, graisse, os) dans chacun des trois segments.
La composante dynamique et émotionnelle est une étape incontournable pour l’obtention de résultats naturels.

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Le xanthélasma est une affection fréquente de l’adulte se caractérisant par l’apparition de placards jaunâtres situés au niveau des paupières supérieures et inférieures. Les lésions dermiques sont constituées de cellules histiocytaires chargées de cholestérol estérifié.
Le laser YAG (Q-switched), déclenché à 1064 nm, est habituellement utilisé pour le traitement des lésions pigmentées et le détatouage. Il provoque une fragmentation des placards de xanthélasma. Le traitement s’effectue sous anesthésie locale avec protection des yeux par une coque métallique.
Un passage de laser est effectué sur l’ensemble des lésions avec obtention d’une suffusion hémorragique modérée ; la cicatrisation totale s’effectue en une semaine. Nécessitant un laser Q-switched à faisceau gaussien, le traitement du xanthélasma apparaît simple à réaliser, peu douloureux et doté de résultats non cicatriciels. Il constitue une solution thérapeutique excellente, notamment lorsque les lésions sont très étendues.

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Les cous difficiles sont définis par une forte augmentation de l’angle cervico-mentonnier qui peut devenir plat, voire présenter un aspect de “jabot”. Nous avons étudié l’anatomie de la région sous-mentale et observé un ligament entre le digastrique et le mylo-hyoïdien, qui explique l’insuffisance de l’abord latéral isolé dans le traitement de la région sous-mentale.
Nous proposons une technique combinée au lifting cervico-facial, avec abord direct de la région sous-mentale, par une courte incision en arrière du sillon rétro-mentonnier, la résection de la graisse interdigastrique et la réalisation d’un corset digastrique qui est un surjet entre les ligaments attachant le digastrique au mylo-hyoïdien en profondeur dans la partie cer-vicale antérieure. La reconstruction du plancher de la bouche par ces techniques combinées permet une très nette améliora-tion de l’angle cervical antérieur dans ces cas de cous difficiles.