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La reconstruction des pertes de substance pluritissulaires est un véritable challenge en chirurgie réparatrice, nécessitant le plus souvent l’apport de tissus à partir de sites donneurs différents. La région scapulo-dorsale autorise le transfert d’os et de tissus mous, de manière fiable et à partir d’un site donneur unique.
Issu du pédicule sous-scapulaire, le lambeau scapulo-dorsal est un lambeau chimérique ostéo-musculo-cutané basé sur l’angle ou le bord latéral de la scapula et le muscle latissimus dorsi.
Décrit pour la première fois par Allen en 1984, ce lambeau est utilisé fréquemment pour la reconstruction du maxillaire supérieur ou de la mandibule, après chirurgie carcinologique. Cependant, il pourra être utilisé pour toute autre perte de substance associant un defect d’os et de parties molles. Le volume de tissus mous disponibles en fait un de ses avantages majeurs, permettant de reconstruire des exérèses larges et complexes. Sa limite principale reste la quantité limitée d’os disponible.

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L’exentération orbitaire est une technique chirurgicale défigurante qui impose une reconstruction réfléchie.
Vingt-six patients ont été opérés et 27 exentérations réalisées depuis 1998. La réparation fut effectuée dans 20 cas par lambeau de muscle temporal homolatéral. Dans 1 cas, un lambeau de fascia temporalis a été utilisé et dans 6 cas des lambeaux libres. Onze patients ont bénéficié d’une radiothérapie complémentaire. Le recueil des données a permis de retrouver 6 patients porteurs d’épithèse. Les épithèses étaient soit collées, soit montées sur lunettes.
Nous distinguons 2 cas : le premier où une radiothérapie adjuvante est envisagée et pour lequel une couverture par lambeau est impérative ; le second sans radiothérapie adjuvante, où le délai de cicatrisation peut être prolongé au profit d’un plus grand espace de rétention permettant une meilleure réhabilitation prothétique.

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La greffe capillaire permet d’apporter une solution esthétique et définitive à la plupart des calvities. Le principe de cette technique consiste à utiliser des unités folliculaires de 1 à 3 cheveux. L’implantation de 1 000 à 3 000 implants par séance de greffe de cheveux assure la finition d’une ligne pilaire ou la densification d’une surface chauve plus ou moins étendue.
Ce procédé, basé sur l’implantation d’unités folliculaires de 1 à 3 cheveux, cherche à recréer l’émergence naturelle des cheveux à travers chaque orifice pilosébacé et évite l’aspect inesthétique en “cheveux de poupée”.

Esthétique
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La réinjection de tissu graisseux autologue a des propriétés volumatrices et trophiques. Cette technique a été codifiée par Sydney Coleman. La micro-réinjection est une évolution de la technique. Le prélèvement est réalisé par des canules de 14 G ou 2 mm, avec des orifices de moins de 1 mm, permettant de prélever des lobules graisseux d’environ 600 microns. Les canules de réinjection font 21 G ou 0,8 mm. Cette technique est atraumatique, peu invasive et a de nombreuses indications en chirurgie esthétique et réparatrice de la face.

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Même si leur intérêt était connu depuis longtemps, les techniques de suture en rhinoplastie se sont considérablement développées ces vingt dernières années, en partie grâce à la démocratisation de la voie externe. Aujourd’hui, ces techniques sont très couramment utilisées et sont suffisamment fiables pour un contrôle de la forme et de la position des cartilages alaires.
Voici une liste des différents types de sutures dont dispose le chirurgien. Pour chacune d’elles, l’auteur décrit comment procéder et les résultats qu’un type de suture entraînera sur la forme de la pointe du nez.