Greffe capillaire : techniques actuelles

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Il existe actuellement deux techniques de prélèvement de greffe capillaire :

– la technique de la bandelette consiste à prélever une bande cuir chevelu dans la région occipitale puis à la découper au microscope en unités folliculaires (greffes de cheveux regroupant 1 à 3 cheveux) ;

– la technique FUE (Follicular Unit Extraction) permet, à l’aide d’un instrument adapté, de prélever les unités folliculaires directement dans la région de la couronne sans laisser de cicatrice linéaire dans la zone de prélèvement.

La calvitie ou alopécie androgénétique masculine touche environ 70 % des hommes et apparaît parfois dès l’âge de 18 ans. Elle se caractérise par une miniaturisation des cheveux qui vont progressivement être remplacés par un fin duvet.

Actuellement, le traitement le plus utilisé pour corriger une alopécie androgénétique est le traitement par greffes folliculaires. La technique consiste à prélever des unités folliculaires dans la zone chevelue (région de la couronne) soit par la technique dite de la bandelette, soit par la technique des extractions d’unités folliculaires, afin de les réimplanter dans les zones dégarnies.

Origine et évolution de la greffe capillaire

Les premières greffes capillaires ont été réalisées par l’américain Norman Orentreich [1] dans les années 50. Elles consistaient à prélever dans la région de la couronne des gros fragments de cuir chevelu par l’intermédiaire d’un punch de 4 mm de diamètre, puis de les réimplanter dans les zones dégarnies. La technique ne permettait pas d’apporter une grande quantité de cheveux, et l’aspect grossier des greffons donnait des résultats inesthétiques en “cheveux de poupée”.

Entre les années 80 et 90 est apparue la technique de la bandelette. Le prélèvement d’une bande de cuir chevelu découpée secondairement au microscope en mini- et microgreffes [2] a permis d’augmenter le nombre de greffons par séance et de diminuer le temps d’intervention. Ces améliorations techniques ont apporté de meilleurs résultats sur le plan esthétique ; cependant, l’aspect des greffons restait visuellement détectable et artificiel.

C’est véritablement dans les[...]

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À propos de l’auteur

Chirurgie esthétique et réparatrice, PARIS.