Lipostructure esthétique du visage, un moyen de rajeunissement naturel et efficace

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Le rajeunissement est une demande fréquente en chirurgie esthétique. Le vieillissement des tissus, associé à une perte de volume au niveau des compartiments graisseux de la face, et marqué dans certains cas par une chute globale des structures du visage est une évolution parfois difficilement acceptée par les patients. De nombreuses techniques chirurgicales de rajeunissement du visage ont été décrites, comme le lifting cervico-facial, le lifting frontal, les blépharoplasties, et la lipostructure [1]. La lipostructure, ou transfert graisseux, est une technique qui a profondément amélioré les résultats, d’abord en chirurgie reconstructrice [2, 3], puis en chirurgie esthétique [4], notamment au niveau du visage [5, 6], du sein et du remodelage de la silhouette [7]. Elle permet de compléter sur mesure le volume manquant de certaines zones, comme les compartiments graisseux du visage.

Le but de cet article est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de la lipostructure faciale esthétique dans le rajeunissement du visage.

Matériel et méthodes

Nous avons réalisé une étude rétrospective sur une série homogène de cas consécutifs de lipostructure faciale esthétique. Nous avons recensé les volumes moyens transférés au niveau des compartiments du visage.

La technique chirurgicale a été homogène. L’intervention de lipostructure avait lieu sous anesthésie générale. Le prélèvement des stéatoméries abdominales ou de la face interne des genoux avait lieu sans infiltration avec une canule de 3,5 mm vissée sur une seringue de 10 cc. Le tissu prélevé était centrifugé à 3 000 tours par minute pendant pendant trois minutes (500 G). Les incisions au niveau du visage étaient réalisées à l’aide d’un trocart de 18 G, et la réinjection de tissu graisseux était réalisée avec une canule de 1,5 mm mono-perforée. Le transfert se faisait de la zone profonde vers la superficie. Les sutures au niveau du visage étaient réalisées à l’aide de points de fil très fin non résorbable, puis elles étaient enlevées au cinquième jour postopératoire. Les gestes associés ont été, à la demande, la blépharoplastie bilatérale supérieure et/ou inférieure.

L’efficacité de la procédure a été évaluée par l’équipe chirurgicale et par les patients à un an postopératoire selon 4 critères : très satisfaisant, satisfaisant,[...]

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À propos de l’auteur

Chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice, LYON. www.dr-hoquoc.com