“La demande de chirurgie plastique est dictée par une gêne, un inconfort, un handicap” : la preuve serait apportée s’il existait toujours des plis macérés, des irritations cutanées et divers intertrigos. Mais, plus ou moins consciemment, se pose, surtout chez les jeunes femmes, une demande sur l’aspect qui s’apparente à de la chirurgie esthétique, ce qui finalement résume assez bien l’ambivalence de cette pratique.

La chirurgie plastique de remodelage du corps après amaigrissement massif induit par une chirurgie bariatrique (fig. 1) reste pourvoyeuse de complications fréquentes [1], bien plus qu’après chirurgie de la silhouette post-gravidique ou secondaire à la senescence, ou bien encore après la perte de 20 à 30 kg obtenue relativement facilement par un geste chirurgical bariatrique ou un changement d’hygiène de vie et alimentaire.

Nous illustrerons de façon démonstrative les suites du traitement plastique après réduction pondérale, souvent incomplète mais stabilisée et sans plus d’amélioration possible, chez les ex-super obèses. Nous en verrons les probables causes, décrirons les complications et tenterons d’en proposer une prévention.

Outre qu’il est très dommage pour l’opérée de subir des suites compliquées, évitables avec beaucoup d’expérience,[...]

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