Dès le départ, nous sommes confrontés à quelques choix délicats pour lesquels les patientes, surinformées par leurs explorations tatillonnes du web et des forums féminins, veulent avoir un droit de regard. Le choix et le placement parfait des prothèses mammaires n’est pas un problème simple à résoudre :
- placement pré ou rétromusculaire ;
- forme ronde ou anatomique des implants (12 formes différentes !) ;
- gel ou sérum physiologique ;
- lisses, texturés, macro, micro ou couverts de polyuréthane ;
- plutôt plats, projetés ou hyperprojetés : “That is the question!” Mais cela fait beaucoup de questions…
Le choix est néanmoins assez simple au départ, avec l’expérience de chacun et les écoles de formation, mais compliqué par les variations anatomiques parfois déroutantes de l’insertion du muscle grand pectoral :
- peau fine sans couche graisseuse : prothèses en position rétromusculaire ;
- graisse et glande abondante : prothèses en position rétroglandulaire.
Quant à la forme idéale des implants – anatomiques, ronds, symétriques ou asymétriques gauche-droite –, c’est plus une affaire de croyance, car toutes les études à long terme ont montré l’impossibilité de discerner la forme initiale après 10 années d’évolution.
Mais en réalité, le problème est beaucoup plus complexe que cela. D’abord, de multiples déformations anatomiques peuvent être rencontrées, et une asymétrie gauche-droite thoraco-musculaire est extrêmement fréquente. De plus, l’évolution de la poitrine refaite 8 à 10 ans après l’implantation des prothèses peut engendrer des anomalies qui étaient imperceptibles au début : une ptôse mammaire vient souvent abimer le superbe résultat initial et dévaster le moral de la patiente.
Dans ces conditions, l’analyse préopératoire se doit d’être vigilante et très[...]
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