L’abord hormonologique en médecine anti-âge se fait par le biais de l’équilibre physiologique et non pas sous l’angle de la pathologie ; mais l’étude des pathologies nous permet de mieux comprendre la physiologie et de mieux appréhender les équilibres nécessaires à une bonne qualité de peau.
Le chirurgien plasticien a le souci de la qualité de cicatrisation et donc de la qualité du derme pour produire et activer les facteurs physiologiques de cicatrisation.
Les principales hormones qui influencent la qualité de la peau sont :
- les hormones sexuelles : œstrogènes, progestérone, testostérone ;
- les pro-hormones : DHEA ;
- les hormones thyroïdiennes ;
- l’hormone de croissance ;
- l’insuline ;
- la cortisone ;
- la vitamine D.
L’influence des estrogènes sur la qualité de la peau est connue surtout par défaut lorsqu’on constate les effets de la ménopause sur la qualité de la peau. Il existe une corrélation positive entre le niveau circulant d’estrogènes et l’amélioration de l’hydratation cutanée, de la coloration de la peau et de la qualité de cicatrisation [1-3].
Le rôle de la progestérone sur la peau est principalement étudié dans les lésions d’acné et d’hypersensibilité : la 17-hydroxyprogestérone pouvant se convertir directement en dihydrotestostérone [4] son rôle dans l’acné se précise, de même que l’irruption de pathologies inflammatoires de la peau (urticaires, eczéma, angio-œdèmes) surviennent préférentiellement lors des pics de progestine [5, 15].
L’action anabolisante de la testostérone sur la peau s’exerce également par la conversion de la testostérone en DHT par l’intermédiaire de la 5 alpha réductase de type 2 [6] avec une action privilégiée sur le follicule pilo-sébacé et l’adipocyte. La testostérone accroît également l’apoptose des kératinocytes [7] et participe ainsi à l’homéostasie de la peau, ainsi qu’à sa résistance au stress oxydatif et donc à la prévention du vieillissement cutané.
La DHEA améliore l’hydratation cutanée, la production de sébum et la production de collagène [8, 9].
Les hormones thyroïdiennes interviennent dans la prolifération épidermique, le processus de cicatrisation, l’activation des cellules souches et le développement tumoral [10].
L’hormone de croissance (GH) agit sur la prolifération des fibroblastes et[...]
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