La mitochondrie et le vieillissement, comment agir en pratique ?

D’après la communication du Pr Jean-Paul Méningaud

Les causes du vieillissement peuvent se résumer à trois axes majeurs (fig. 1) :
– le déclin hormonal ;
– la glycation des protéines causant un enraidissement des tissus ;
– le stress oxydant.

Le lien entre ces différentes causes est retrouvé au sein de la mitochondrie, qui est une protéobactérie incorporée par une cellule primitive. Dans cette relation symbiotique (fig. 2), la mitochondrie apporte de l’énergie en échange des ressources nécessaires à son développement.

La vie, telle qu’on la connaît, serait impossible sans les mitochondries qui permettent une glycolyse aérobie grâce à la phosphorylation oxydative augmentant le rendement de molécule d’ATP (adénosine triphosphate) par molécule de glucose par rapport à la glycolyse anaérobie (fig. 3) mais dont l’inconvénient est la synthèse d’espèces réactives de l’oxygène.

Ces radicaux libres peuvent endommager l’ADN mitochondrial qui compte une vingtaine de gènes, tous essentiels à son fonctionnement, régulant son activité ou jouant un rôle dans l’apoptose. L’ADN mitochondrial est mal protégé par rapport à l’ADN du noyau, les mutations peuvent être très importantes et gêner les processus d’apoptose.

Un meilleur fonctionnement du système mitochondrial est donc essentiel. Trois approches peuvent être décrites :
– augmenter le nombre de mitochondries, ce qui entraînera une diminution de la charge de travail pour[...]

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