D’après les communications de Catherine de Goursac

Une jolie apparence, un bonus pour toute la vie

À tous les moments de la vie, l’apparence joue un rôle dans nos relations sociales :
– durant la petite enfance. Les mères sont plus attentives à un joli nourrisson qu’à un bébé ingrat : (Igor Elmn et Rinah Yamamoto, 2009). Le nourrisson, quant à lui, apprécie davantage un joli visage, (Judith Langlois, 1987, Ma, Xu, Luo, 2016) ;
– pendant l’enfance. Les enfants beaux ont de meilleures notes. Ils sont de 20 à 40 % mieux notés (JF Amadieu) ;
– lors des études supérieures. Les professeurs passent plus de temps avec les beaux et les notent mieux (100 000 notes de 5 394 étudiants, cotation des photos de ces étudiants par les enseignants, puis corrélation avec les notes, 2017 Rey Hernandez, Christina Peters Denver) ;
– à l’embauche. A. Mehrabian évoque la règle des 3 V (1967) : 50 % de la communication est visuelle. C’est au moment où vous vous présentez que l’embauche se fait. 38 % de la communication est vocale (les émotions, la hauteur de la voix) et seulement 7 % de la communication est verbale.

De même pour la posture, quelqu’un qui se tient bien sera jugé plus compétent dans son travail. Une grande taille est aussi corrélée à la réussite socio-économique selon l’INSEE.

Il existe également une discrimination au poids : un homme obèse est trois fois moins convoqué à un entretien, même si sa fonction ne l’expose pas à la clientèle (étude de l’Observatoire français des discriminations, 2005).

Impact du beau dans la vie professionnelle/vie personnelle

Il existe une prime à la beauté : +20 % de salaire pour les personnes attractive (J Wong, A, Penner Chicago, 2016). Pour la girl next door jolie et bien maquillée : +6 000 $/an et si moins jolie mais mieux maquillée + 4 000 $/an. Il existe aussi une décote à la laideur : une étude australienne montre que les hommes “beaux” gagnent + 22 % que la moyenne et -26 % pour les plus ingrats (J Borland et A Leigh, Melbourne university, 2007). Donc la façon d’être[...]

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