Traitement des kystes pilonidaux multirécidivés et étendus par lambeau perforant glutéal en V-Y : une alternative thérapeu-tique de choix ?

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Le LPG utilisé en avancement V-Y est une alternative intéressante pour la reconstruction des vastes PDS après exérèse de kyste pilonidaux étendus et récidivants en comparaison aux techniques habituelles ou aux lambeaux perforants pédiculés. Sa réalisation est simple car sans temps microvasculaire, rapide et fiable. Dans les cas extrêmes, un prélèvement bilatéral peut être proposé.

Introduction

Le kyste pilonidal (KP) est une pathologie rare touchant 26/100 000 personnes [1]. Elle est à l’origine d’épisodes infectieux pouvant êtres aigus ou chroniques. Dans chaque cas, cette pathologie est source de douleurs, d’inconfort, d’arrêt maladie itératifs et, pour les cas récidivants et étendus, source de souffrance psychologique et sociale [1].

La prise en charge de cette pathologie fait appel à une vaste palette de techniques de chirurgie reconstructrice, allant -classiquement de la cicatrisation dirigée aux lambeaux locaux [2]. Ces derniers, en comparaison à la cicatrisation dirigée, permettent à 3 mois une nette amélioration de la qualité de vie, un raccourcissement du temps d’hospitalisation, une réduction des douleurs, une accélération du temps de cicatrisation et la reprise précoce des activités professionnelles sans pour autant majorer les infections postopératoires [3].

Nombre de lambeaux ont été décrits, -traditionnellement : des lambeaux fascio-cutanés au hasard tels que Limberg, Dufourmentel, Karydakis [4-6] des lambeaux ou musculocutanés. Le choix du type de reconstruction dépend de la taille de la perte de substance, du patient et des habitudes du chirurgien reconstructeur.

Dans les pathologies évoluées, une -exérèse large est nécessaire pour diminuer le risque de récidive. Elle doit passer en tissu sain, emporter tous les pertuis et les zones fibrosées par les poussées inflammatoires. Il en résulte des pertes de substance (PDS) régulièrement étendues et profondes. Leur reconstruction est alors difficile. Dans ces cas extrêmes, le chirurgien peut être tenté de freiner l’exérèse en cas d’insuffisance[...]

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