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De nombreuses génodermatoses se caractérisent par des tumeurs bénignes multiples du visage. Le diagnostic est parfois évident car le tableau syndromique est caractéristique et/ou tient compte du caractère héréditaire de l’affection. Il est parfois plus difficile à porter car les lésions cutanées ne sont pas toujours cliniquement spécifiques. C’est donc régulièrement sur le type histopathologique des tumeurs cutanées retirées par le dermatologue qu’il faudra évoquer telle ou telle maladie génétique à expression cutanée.
La prise en charge vise surtout à dépister à un stade précoce les cancers ou les affections potentiellement graves associées. La demande des patients est forte compte tenu de l’aspect affichant des lésions. La difficulté thérapeutique réside principalement dans le caractère diffus, multiple et plus ou moins profond des lésions.
Même s’il existe des perspectives thérapeutiques (immunosuppresseurs topiques utilisés pour le moment dans la sclérose tubéreuse de Bourneville), le traitement fait encore appel à des techniques anciennes : chirurgie, électrocoagulation ou lasers ablatifs (Erbium YAG ou CO2 en mode continu, pulsé ou fractionné). Ces lésions faciales peuvent être traitées en ambulatoire, soit le plus souvent sous anesthésie topique et locorégionale (blocs supra et infra-orbitaires, bloc mandibulaire) lorsqu’on utilise les modes continu et fractionné du laser CO2. Si un relissage au laser CO2 ultrapulsé est proposé, une anesthésie générale est en revanche souhaitable.

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À l’opposé du kanôn grec focalisé sur des proportions strictes, le corps des cultures asiatiques n’est pas réduit à son anatomie. Il est perçu dans son lien avec l’environnement et l’attention se porte sur les flux qui le traversent. Dans cette représentation de la vie, la beauté, la santé et le bien-être sont indissociables. D’où l’importance des perceptions, de la découverte sensuelle de soi et des pratiques de soin du corps.
Cette esthétique partagée ne doit pas occulter les expressions de la singularité et les affirmations de la différence entre les pays asiatiques, voire à l’intérieur d’un même pays lorsqu’il est aussi vaste que la Chine. Y a-t-il un regard spécifiquement chinois, japonais, coréen… sur les canons de beauté, le vieillissement, le genre ? Quel est l’idéal de la belle silhouette et de la belle peau ? Quelle est la demande de produits et d’interventions permettant d’atteindre cet idéal ? Va-t-on vers une convergence de la demande au niveau mondial ou persiste-t-il une spécificité dans les attentes des patients en médecine esthétique ?

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Le lambeau perforant antérolatéral de cuisse est un lambeau largement utilisé en reconstruction cervico-faciale et des membres. Dans certaines indications de resurfaçage et de modelage de lambeau (langue, oropharynx…), ce lambeau peut s’avérer trop épais (tissu adipeux sous-cutané trop volumineux) et c’est, entre autres, pour cela que le lambeau antébrachial est préféré dans ces indications malgré une morbidité plus importante au niveau du site donneur.
Les lambeaux épais donnent des résultats fonctionnels qui nécessitent, selon les indications, des dégraissages multiples chronophages et non dénués de dangerosité quant à la vascularisation du lambeau. Le prélèvement des lambeaux perforants dans le plan fascia superficialis (FS) semble être une alternative séduisante pour les reconstructions dans des régions anatomiques où la finesse des tissus transposés est nécessaire, afin de conserver la fonctionnalité et l’esthétique de la région.
Nous décrivons une technique originale qui consiste à prélever des lambeaux perforants antérolatéral de cuisse dans le plan du fascia superficialis, lame conjonctive, vestige embryologique et de l’évolution.

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Les panaris pulpaires ne représentent que 10 % de l’ensemble des panaris, mais sont ceux qui posent le plus de problèmes, tant diagnostiques que thérapeutiques. Leur diagnostic est purement clinique.
La prescription d’une antibiothérapie peut masquer la gravité de l’atteinte et retarder la prise en charge chirurgicale. Les patients sont alors vus au stade de complication, surtout ostéite associée.
Le choix de l’abord de drainage suppose une bonne connaissance de l’anatomie et de la physiopathologie pulpaire. Un traitement chirurgical inadéquat est source de récidive.

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La demande de la prise en charge dans le vieillissement facial a évolué. L’analyse du vieillissement facial montre qu’il est important de restaurer les volumes, notamment les volumes médio-faciaux, pour retrouver la plénitude de la jeunesse. L’intervention de référence est le lifting cervicofacial visant à corriger l’ovale du visage. Le transfert de tissu adipeux autologue apparaît en complément du lifting cervicofacial, une méthode efficace dans le rajeunissement facial, en permettant la restauration des volumes.
Notre étude a analysé l’avantage du transfert de tissu adipeux autologue médio-facial par la voie d’abord du lifting cervicofacial en peropératoire, en comparaison des techniques percutanées d’injection par ponction multiple pré- ou postopératoire.
En réalisant une étude cadavérique – corroborée par des cas cliniques – qui montre la diffusion de la graisse dans les différentes sous-unités esthétiques du visage, nous avons mis en évidence une technique simple, efficace et reproductible, permettant un transfert de tissu adipeux autologue plus harmonieux dans les compartiments graisseux médio-faciaux.

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La chirurgie mammaire, qu’elle soit d’augmentation, de réduction ou de cure de ptôse, ne compromet pas l’allaitement maternel. Toutefois, il est prudent de prévoir des difficultés d’allaitement lorsqu’une femme a bénéficié d’une chirurgie mammaire, surtout pour le premier enfant suivant l’intervention.
Enfin, trois situations au cours d’une chirurgie mammaire peuvent compromettre l’allaitement maternel : la désinvagination du mamelon ombiliqué, la réduction mammaire selon la technique de Thorek et la complication de perte du mamelon par nécrose.

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Les smartphones facilitent la réalisation et la transmission de photos. Les médecins, mais également les patients, ont intégré ce nouvel outil en dermatologie.
Ces photos sont une nouvelle source d’information pour le médecin.
Ce type d’outil génère également une augmentation des demandes d’avis. Il est important d’en connaître les avantages et les inconvénients afin de l’intégrer au mieux dans notre pratique professionnelle.

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Affection de l’homme, le rhinophyma est une déformation nasale progressive caractérisée par un épaississement du derme, des orifices folliculaires béants et une augmentation du volume des glandes sébacées qui semblent enserrées par une fibrose.
Survenant de novo ou stade ultime de la rosacée, son traitement est chirurgical. Appelé décortication, il consiste à retirer de façon harmonieuse les tissus hypertrophiés et à laisser cicatriser par cicatrisation dirigée. Pour ce faire, les instruments les plus utilisés restent la lame froide et le laser CO2.
La radiofréquence donne des résultats très satisfaisants.

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Les complications hémorragiques sont les plus fréquentes des complications en chirurgie dermatologique. Elles restent une source d’anxiété per- et postopératoire tant elles conditionnent le résultat final. Elles sont, en effet, associées à un risque de survenue d’une complication infectieuse, de désunion ou de nécrose.
Actuellement, de plus en plus de sujets opérés absorbent une médication antithrombotique. Ces molécules ne doivent pas être interrompues pour réaliser une intervention de chirurgie cutanée. Le risque hémorragique à les poursuivre est sans commune mesure avec le risque thrombotique, parfois dramatique, à les arrêter. En réalité, ces recommandations ne sont pas suffisamment intégrées et suivies en pratique quotidienne, et doivent donc être diffusées et relayées.
La prévention et la gestion du risque hémorragique passent par l’identification et la quantification du risque lors de la consultation préopératoire, le choix de la réparation avec le moindre décollement, une technique d’hémostase minutieuse, un pansement compressif, et un suivi adapté et personnalisé.

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