Cancérologie

Cancérologie
0

Plusieurs études démontrent la faisabilité, sans prise de risque, du traitement des radiodermites chroniques. Celui-ci repose principalement sur l’utilisation du laser à colorant pulsé, éventuellement sur celle du laser KTP, qui devrait logiquement présenter des résultats proches. Les lumières pulsées pourraient être proposées, bien qu’une étude comparative de Headersdal et al. mette en évidence une moindre efficacité et un risque relatif d’hypochromie.
Dans tous les cas, on recommande des durées d’impulsion courtes, de l’ordre de 1,5 à 6 ms, sources de purpura, certes, mais optimales en termes d’efficacité et de tolérance.
La tolérance des lasers vasculaires est excellente, ce qui est confirmé par les études portant sur un total de cas supérieur à 200.
Le bénéfice est visible, en particulier sur le plan de la qualité de vie. Les patientes apprécient très fortement le fait de pouvoir effacer des lésions siégeant généralement sur le décolleté, leur rappelant chaque jour leur antécédent de cancer, empêchant le droit à l’oubli… Reste à convaincre les oncologues qui semblent encore trop souvent réticents, peut-être par manque d’information.

Cancérologie
0

Les jambes lourdes ou “épaisses” ou “en poteaux”, ne sont plus une fatalité congénitale et peuvent être radicalement regalbées en jambes fines et normales, en une seule étape grâce au leg reshaping.
Chevilles, mollets et genoux sont en effet les parties les plus visibles de la silhouette chez les femmes en raison de leur mode vestimentaire, et leur attractivité n’est plus à démontrer en termes de charme et d’élégance.
Paradoxalement, dans notre consultation, les jambes épaisses sont souvent négligées. Pourtant, ce traitement existe, nous l’avons nommé le leg reshaping, ou fuselage définitif des jambes, par lipoaspiration circonférentielle depuis les genoux jusqu’aux chevilles.

Cancérologie
0

Le mélanome cutané est une tumeur de bon pronostic au stade précoce, mais à risque de récidive, voire de décès, aux stades avancés. La chirurgie a une place centrale dans le traitement des formes localisées et garde des indications en cas de maladie régionale, voire métastatique. Cet article fait la synthèse des recommandations publiées pour la chirurgie du mélanome, dans ses indications formelles, telles les marges d’exérèses selon l’indice de Breslow, ou dans ses indications plus débattues, telles la procédure du ganglion sentinelle ou la chirurgie micrographique.

Cancérologie
0

Le traitement du mélanome est chirurgical. En effet, les traitements complémentaires ne sont ni supérieurs ni équivalents à la chirurgie. Le chirurgien plasticien est un des acteurs principaux de cette prise en charge.
Les indications du curage sont les ganglions sentinelles métastatiques, un ganglion palpable, un ou des ganglions suspects à l’imagerie au cours du bilan d’extension ou de surveillance. L’HAS recommande un curage inguino-iliaque dans ce type d’indications, sans détailler la localisation précise du curage qui reste controversée entre les écoles.
Les seuls arguments issus de la littérature qui font discuter le choix d’un curage uniquement inguinal et non iliaque en RCP sont le terrain du patient (comorbidité) et la taille des micrométastases du ganglion sentinelle atteint (inférieure à 1 mm).

Cancérologie
0

La prise en charge des carcinomes cutanés repose sur la chirurgie dans la grande majorité des cas, et requiert une collaboration entre dermatologue et chirurgien. La définition des marges d’exérèse est fonction du type de tumeur et de facteurs pronostiques simples tels que la localisation ou la taille de la tumeur, mais également de données plus spécifiques telles que le sous-type histologique ou la présence d’une immunodépression sous-jacente.
Dans cet article, nous détaillons les éléments à prendre en compte pour la chirurgie des carcinomes cutanés basocellulaires et épidermoïdes, des marges d’exérèse aux indications de discussion en RCP ou de traitement adjuvant éventuel, sur la base des recommandations françaises.

Cancérologie
0

Les tumeurs cutanées de la face doivent répondre à deux types d’impératifs le plus souvent opposés : les impératifs carcinologiques, d’une part, et ceux de la reconstruction, d’autre part.
En carcinologie, l’obtention de berges saines est le principal critère de guérison. Le risque majeur est d’étendre l’exérèse au détriment parfois du tissu sain. À l’inverse, en reconstruction, la préservation d’un maximum de tissu sain permet un plus large choix de reconstruction.
Les nouvelles techniques de réduction des marges apportent une solution aux contraintes esthétiques et carcinologiques dans certains cas particuliers.

Cancérologie
0

La présence d’une lésion cutanée, qu’elle soit congénitale ou acquise, est un motif fréquent de consultation en chirurgie plastique pédiatrique. La prise en charge de ces lésions nécessite une bonne connaissance des diagnostics propres à l’enfant ; cette étape est parfois difficile en raison de la multiplicité des diagnostics. De plus, certaines lésions cutanées sont le signe d’appel d’une pathologie sous-jacente souvent complexe qu’il faut savoir identifier et qui peut modifier la prise en charge.
La décision d’exérèse fait appel à différents critères qui comportent certes le diagnostic mais également les possibilités de reconstruction. Le moment choisi pour la prise en charge chirurgicale dépend de l’urgence médicale à l’exérèse, du reten-tissement cosmétique et du vécu psychologique mais également des phases d’apprentissage et de la dynamique de crois-sance de l’enfant.
Loin d’être exhaustif, cet article propose tout d’abord une aide au diagnostic de lésions cutanées tumorales ou malforma-tives les plus fréquentes ou les plus caractéristiques de l’enfant. Sont décrites ensuite les possibilités de prise en charge chirurgicale de chacune de ces anomalies cutanées.