Auteur Vigan M.

CHU Jean-Minjoz, BESANÇON.

Revues générales
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Les perturbateurs endocriniens (PE) sont connus depuis le siècle dernier. Ils ont d’abord été révélés par des perturbations environnementales imputées au bisphénol A des plastiques ou au DDT.
Chez l’homme, les effets délétères ont été mis en évidence plus tardivement : affaire du distilbène, baisse de la fertilité et anomalies des organes génitaux chez les populations exposées aux produits phytopharmaceutiques, conséquences de l’exposition aux dioxines à Seveso.
Les PE sont persistants dans l’environnement. Il y a une bioaccumulation dans l’organisme et une bioamplification dans la chaîne alimentaire. Les perturbations concernent les glandes hormonales et l’ensemble des sites récepteurs des hormones. En l’absence de tests fiables et de définition en cosmétologie, les PE sont soumis aux mêmes règles d’utilisation et d’étiquetage que les autres ingrédients. La notion de PE implique d’envisager la sécurité des produits non seulement pour l’homme mais aussi pour l’environnement.