Silhouette
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La prise en charge de l’adiposo-gynécomastie chez le jeune garçon obèse est un sujet d’actualité. La composante adipeuse étant importante et le régime le plus souvent insuffisant, il faut savoir proposer rapidement, en l’absence de cause avérée, un traitement chirurgical.
La technique que nous utilisons accorde une place essentielle à la lipoaspiration. Elle vide le sein de tout contenu graisseux, facilite l’exérèse glandulaire et la rétraction cutanée. Elle s’étend à la région périmammaire pour harmoniser le résultat. La mastectomie est ensuite réalisée par une voie hémi-aréolaire inférieure classique. L’hémostase et la fermeture de l’espace mort par des points de capitons permettent d’éviter les complications classiques que sont les hématomes et les séromes.
Chez ces sujets jeunes au fort potentiel de rétraction cutanée, il n’y a jamais de résection de la peau apparemment en excès de première intention.

Films
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Ce supplément vidéo présente la technique chirurgicale d’un bodylift inférieur. Lors du temps postérieur, des lambeaux fessiers de comblement selon Le Louarn et Pascal sont réalisés et positionnés dans une loge disséquée dans la fesse, sous l’aponévrose du muscle grand fessier.

Sein
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La technique actuellement la plus souvent utilisée pour une reconstruction mammaire, immédiate (RMI) ou secondaire (RMS), est la mise en place d’une prothèse. L’implantation d’un corps étranger expose toujours à un risque d’infection périprothétique et d’exposition de la prothèse, ce qui nécessite son ablation et signe donc l’échec – temporaire ou définitif – de la reconstruction.
Nous avons analysé de façon rétrospective notre expérience de 738 reconstructions mammaires immédiates par prothèses seules, entre 1989 et 2005, afin d’analyser les causes possibles de ces complications.
Nous avons pu identifier trois causes significatives liées à la dépose de la prothèse : l’irradiation, la chimiothérapie et l’emploi d’expandeurs, à l’exception des prothèses de Becker. Ces résultats correspondent à ceux de la littérature.

Esthétique
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La labiaplastie (nymphoplastie) est la réduction des petites lèvres génitales. Cette intervention est devenue une demande fréquente auprès des chirurgiens plasticiens car la gêne physique s’accompagne toujours d’une gêne esthétique. Les patientes sont de plus en plus jeunes et vivent souvent un véritable complexe depuis l’adolescence, troublant leur vie amoureuse.
Chirurgicalement, il existe de plusieurs techniques aux suites opératoires variables. La technique classique (résection longitudinale) reste la plus utilisée mais elle ampute le plus souvent la petite lèvre, c’est pourquoi les techniques avec plastie en V semblent plus adaptées à cette chirurgie.
Avantages, détails techniques, suites opératoires et complications de la technique de plastie en V sont détaillés dans cet article.

Cuir Chevelu
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Les alopécies occipitales peuvent être l’expression d’une des nombreuses étiologies des pathologies du cuir chevelu. Leur particularité commune est qu’elles posent dans cette localisation un problème majeur de reconstruction chirurgicale. En effet, la partie occipitale est la seule réserve des unités folliculaires (UF) de qualité satisfaisante lors des transplantations capillaires du cuir chevelu. C’est dans cette aire occipitale que les cheveux sont le plus longtemps préservés de certaines pathologies comme l’alopécie androgénique.
Lors des alopécies occipitales, la zone essentielle de prélèvement peut être lésée partiellement ou en totalité, et on devra alors se résoudre à puiser des UF au sein même de cette zone ou à la limite de celle-ci. On aura ainsi recours à toutes les techniques chirurgicales du cuir chevelu mais aussi, dans certains cas, à l’association de différentes modalités chirurgicales entre elles afin d’obtenir un résultat satisfaisant.

Editorial
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Chers collègues,

Nous sommes très heureux de vous présenter, en avant première dans le cadre du 58e congrès national de la SOF.CPRE, le numéro 4 de Réalités en Chirurgie Plastique.

Cosmetologie
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Présentes dans tous les organismes multicellulaires, les cellules souches ont pour principale fonction d’assurer la régénération tissulaire. On en retrouve dans plusieurs compartiments de la peau, où elles constituent un véritable pilier du maintien de l’homéostasie cutanée. Plusieurs stratégies ont ainsi été développées dans le but d’exploiter leurs propriétés pour des applications cosmétiques et en médecine esthétique et régénératrice.
Elles peuvent être classées en trois catégories. La première concerne l’utilisation d’actifs biologiques présentant une activité stimulante ou protectrice des cellules souches cutanées. La seconde exploite les propriétés paracrines des cellules souches en introduisant dans des formules cosmétiques les facteurs de croissance et cytokines qu’elles sécrètent et dont les propriétés intéressent de nombreux domaines de la cosmétique. La troisième se rapporte à l’utilisation de cellules souches biologiquement actives, laquelle offre de nouvelles perspectives en médecine esthétique et régénératrice.

Silhouette
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La photoréjuvénation photodynamique est une technique de rajeunissement efficace, et son principal intérêt parmi les autres procédures de rajeunissement est certainement l’amélioration concomitante des lésions carcinomateuses et précarcinomateuses UV-induites. Son efficacité est assise sur de multiples arguments et études scientifiques. Après deux séances espacées de 1 à 2 mois, on obtient régulièrement une amélioration du teint, de la rugosité, de la texture, des lentigos, des kératoses actiniques éventuelles et sur certaines zones, notamment en périorbitaire, la régression de rides peu profondes.
Sans être réellement invasive, il s’agit d’une technique assez douloureuse, présentant des suites non négligeables. Elle est par ailleurs coûteuse et donc à réserver à certains patients bien informés et consentants.

Esthétique
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L’AH peut être utilisé en esthétique interventionnelle comme produit de comblement, volumateur ou revitaliseur. À chaque indication correspondent un produit spécifique et une technique d’injection.
Trois paramètres définissent les propriétés rhéologiques des différents produits : la réticulation qui conditionne la capacité de comblement et la durabilité, la calibration et la concentration. Le comblement nécessite des produits stabilisés, faiblement ou moyennement réticulés, la volumétrie des produits fortement réticulés, la revitalisation des produits non réticulés ou stabilisés à adapter selon les localisations, le type de peau et les résultats attendus.

Esthétique
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La demande de rajeunissement ne se limite plus au visage et le dermatologue est de plus en plus sollicité pour agir aussi au niveau des régions extra-faciales, cou et décolleté notamment. La plupart des techniques de Dermatologie Esthétique Interventionnelle y sont applicables en les adaptant à ces régions fragiles, où les capacités de réparation sont bien moindres qu’au visage et le risque cicatriciel et dyschromique plus élevé.
Cet article analyse de façon critique les différentes procédures et la qualité des résultats, les meilleurs et les plus fidèles étant obtenus avec le comblement à l’acide hyaluronique des rides transversales, l’IPL pour la poïkilodermie de Civatte, la toxine botulique pour les cordes platysmales, les lasers fractionnés et les peelings pour l’amélioration de la texture cutanée et, bien sûr, dans beaucoup de cas par les techniques combinées.

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