Reconstruction
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Les mutilations sexuelles féminines sont des interventions qui altèrent ou lèsent intentionnellement les organes génitaux externes de la femme pour des raisons non médicales. Elles sont sources de complications gynécologiques (kystes, infections, dyspareunies), urologiques (fistules) et obstétricales (stérilité, complications pendant la grossesse et l’accouchement) ; séquelles dont le traitement chirurgical est bien connu. Nous nous intéressons ici au traitement chirurgi-cal des séquelles sexuelles.
La reconstruction du clitoris après excision rituelle est une technique chirurgicale décrite par le Dr Pierre Foldes [1, 2] et a fait récemment l’objet d’une publication dans le Lancet [3].
Après résection de la cicatrice située en regard du moignon clitoridien, le genou puis le corps du clitoris sont libérés en prenant soin de respecter le pédicule vasculo-nerveux dorsal (condition indispensable à la réussite de l’intervention).
Le néo-clitoris est alors positionné en position anatomique, et le gland reconstitué.

Films
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Ce film décrit la technique d’injection d’acide hyaluronique volumateur, notamment au niveau des pommettes.
Il est réalisé en partenariat avec le Diplôme d’Université de techniques d’injection et de comblement (DUTIC).

Billet d'humeur
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C’est avec grand plaisir que j’ai tout de suite accepté de participer à cette rubrique Billet d’humeur et je lis toujours attentivement ceux que rédigent mes collègues ; ils reflètent en général fidèlement leurs “caractères”. Puisque voilà mon tour venu, je vais tenter de ne pas vous décevoir, car j’ai longtemps craint de ne pas avoir d’idée suffisamment originale pour soumettre mon “humeur”…

Dermatologie esthétique
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Mélanomes
1. MicroARN et mélanome
Les microARN (acides désoxyribonucléiques) sont de petites molécules d’ARN non codantes, très spécifiques des tissus d’origine et jouant un rôle dans l’homéostasie et probablement la carcinogenèse. Une revue fait le point sur le rôle que pourraient jouer les microARN dans le mélanome. Leur importance comme outil diagnostique ou pronostique reste à évaluer ; ils pourraient être utilisés comme marqueur de réponse – très appréciable dans le contexte de traitements de plus en plus onéreux – voire comme cible thérapeutique [1].

Dermatologie esthétique
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Disséquer n’est pas efficace pour apprendre l’anatomie ?
Actuellement, l’étude de l’anatomie demeure une étape incontournable de la formation médicale. Dans le discours des enseignants, la dissection est présentée comme la technique indispensable pour transformer un savoir théorique et abstrait en savoir pratique. Pourtant, depuis 50 ans, des études ont montré que le fait pour les étudiants de disséquer eux-mêmes n’est pas le plus efficace pour apprendre l’anatomie. Or, on continue à les y encourager [1].

Passerelles
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Comme les années précédentes, l’actualité en dermatologie esthétique est dominée par les injectables, toxine botulique et produits de comblement. Là encore, j’ai choisi d’analyser des points originaux, souvent inédits, susceptibles d’intéresser ceux qui ont déjà une assez large pratique en dermatologie esthétique, plutôt que les grandes revues, reprenant l’expérience de tel ou tel auteur sur des techniques maintenant bien connues ou sur les mérites comparés de tel ou tel produit.

Face
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Le cerne désigne un arc de cercle creux et plus ou moins sombre sous les yeux. Par ses particularités anatomiques et fonctionnelles, cette région est délicate à traiter et les indications précises.
La correction du cerne creux relève d’un comblement à l’acide hyaluronique. Il se pratique avec une aiguille ou avec une canule. Quelle que soit la technique, deux mots résument cette injection : peu et profond. Peu de produit injecté profondément.
Les cernes vasculaires ou pigmentaires ne seront pas abordés dans cet article. L’ombre portée de poches palpébrales persistantes reste du domaine de la chirurgie.

Dermatologie esthétique
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L’approche de la cosmétique dans le cadre de la prévention du vieillissement cutané devrait tenir compte des preuves d’activité des principes actifs et des produits finis mais aussi du ressenti des patients lors de l’application d’une crème.
Les effets physiologiques qu’induit l’hédonisme de la prise en charge cosmétique et technique (massages associés) nous paraissent aussi importants que l’activité démontrée selon l’Evidence-Based Medicine. Celle-ci mériterait d’être adaptée à ces notions essentielles.
La cosmétique “régénérative” qui protège les cellules et les structures cutanées d’un environnement délétère s’impose de plus en plus, en accord parfait avec les connaissances relativement récentes sur l’épigénétique qui positionne de plus en plus l’être humain comme le maître de son horloge biologique…
Les affres du vieillissement ne sont plus aussi “inéluctables”.

Cas Cliniques
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Voilà plus de 14 ans que nous prenons en charge Mme C., 51 ans, qui a déjà bénéficié de plusieurs interventions de chirurgie esthétique et entretient très soigneusement un visage parfaitement conservé à raison de deux visites annuelles. Elle est épouse de médecin et gère sans hésiter ses besoins entre injections de soutien, de remplissage ou de détente par la toxine botulique à tous les étages la face. Lorsque nous la voyons en avril dernier, son menu est donc déjà composé : apaisement de la patte d’oie et du menton par toxine botulique et comblement de la partie juxta-narinaire des sillons nasogéniens par acide hyaluronique. Elle reçoit donc 55 U Sp de toxine botulique dans le quart externe de l’orbicularis oculi et le mentalis et 0,35 cc d’un acide hyaluronique adapté que nous utilisons depuis des années.

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