Dermatologie esthétique

Dermatologie esthétique
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L’hypnose est une technique très ancienne, récemment reprise par la médecine moderne dans de nombreuses indications et dans quasiment toutes les spécialités. La dermatologie comprend de nombreux actes techniques parfois douloureux ou générateurs d’angoisse. L’hypnose permet une meilleure gestion de l’inconfort lié à certaines procédures en dermatologie quotidienne.
Les techniques d’hypnoanalgésie sont simples à mettre en place et demandent peu de moyens. Elles permettent de réaliser dans de meilleures conditions des actes souvent limités par la douleur comme les injections palmaires de toxine botulique ou les séances de photothérapie dynamique.

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La maladie de Verneuil est une dermatose inflammatoire chronique fréquente, touchant avec prédilection les femmes jeunes, avec un fort retentissement sur la qualité de vie des patients atteints. Les mécanismes physiopathogéniques impliqués dans la survenue et la pérennisation des poussées demeurent encore incomplètement connus.
Une prédisposition génétique, une altération de la réponse immunitaire cutanée et des peptides antimicrobiens y jouent probablement un rôle fondamental. Le tabagisme et la surcharge pondérale sont des facteurs clairement associés à la maladie et à sa sévérité.
La maladie de Verneuil peut avoir plusieurs phénotypes différents. Néanmoins, elle se caractérise cliniquement par la survenue de lésions caractéristiques (nodules inflammatoires, abcès, fistules, cicatrices hypertrophiques) d’évolution chronique et/ou récidivantes au niveau des plis et de la région périnéale qui permettent de poser facilement le diagnostic.

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En 2014, les lasers nanosecondes, de type déclenché, c’est-à-dire ceux que l’on nomme habituellement les lasers Q-switched, se sont vus de plus en plus “concurrencés” par un nouveau type de laser aux impulsions plus courtes, exprimées en picosecondes : les lasers picosecondes. La réduction de la durée d’impulsion permet théoriquement, en matière de détatouage, d’améliorer l’efficacité (l’impact photomécanique de ces lasers de détatouage, et donc leur efficacité, est inversement proportionnelle à la durée d’impulsion) et, dans le même temps, de simplifier les suites et d’optimiser la tolérance en réduisant l’effet thermique.

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Gestion des nouveaux anticoagulants oraux directs (AOD) en chirurgie dermatologique
Sous forme d’avis d’experts, C.M. Samama, J. Ripart et G. Renard proposent sur le site de la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (SFAR) les conclusions d’un travail collaboratif de la SFAR et de la Société Française d’Ophtalmologie [1].

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Au sein d’un marché de l’esthétique florissant (7,3 % de croissance en 2014 : données IMCAS 2015), le dermatologue a acquis ses lettres de noblesse : son champ d’expertise s’étend de la pathologie jusqu’à l’esthétique pure et c’est ce qu’a reconnu notre groupe, le gDEC dans son intitulé “Dermatologie Esthétique et Correctrice”. Désormais, grâce au partenariat du gDEC avec le CEDEF (Collège des Enseignants de Dermatologie de France), l’esthétique médicale s’intègre dans la formation et la pratique de tout dermatologue.

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La demande d’interventions et de soins esthétiques augmentant de jour en jour, nous avons besoin de la traçabilité des informations pour être conformes à la législation et satisfaire les patients. L’objectif d’une évaluation standardisée est de fournir un constat réel de leur situation entamée aux patients et de faciliter en même temps le choix de la meilleure méthode d’intervention pour le médecin.
Les méthodes d’évaluation en dermatologie esthétique sont nombreuses. Nous ne décrirons dans cet article que les méthodes non invasives, les plus fiables et les plus reproductibles. Cette première partie présente les évaluations et cotations cliniques, les photographies standardisées et les méthodes d’imagerie cutanée.

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Chaque technique d’injection des fillers a ses adeptes. Certains se sont presque complètement convertis à la canule, d’autres utilisent encore beaucoup l’aiguille. Alors, est-ce comme en littérature au XVIIe siècle la querelle des Anciens et des Modernes ? La traditionnelle aiguille contre la plus récente canule ? Qui a raison ? Ceux qui, sensibles à la nouveauté, ont été séduits par la canule qui nécessite un apprentissage, mais permet, dès que l’on possède bien la technique, d’aller à distance, de napper de façon harmonieuse, avec moins de risque de blessure vasculaire ? Ou ceux qui préfèrent l’aiguille, très précise, d’utilisation plus facile car on injecte là où on pique, en utilisant moins de produit ?

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Les techniques esthétiques se perfectionnent tout en devenant plus subtiles. L’objectif des médecins rejoint la demande des patients : un résultat naturel, préservant l’expressivité du visage. Beaucoup de publications cette année concernent la toxine, et choisir parmi elles est difficile. Plutôt que des grandes séries, j’ai sélectionné celles qui apportent des points originaux. J’ai fait de même sur les autres thèmes, sans reprendre pour les fillers les assez nombreuses études comparatives entre plusieurs produits. Mais être original n’est pas tout, il faut certes être ouvert aux nouveautés mais en gardant un esprit critique, privilégier ce qui est simple et efficace et respecter les règles de prudence.

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