Dermatologie esthétique
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Les lasers fractionnés ont été proposés pour offrir une alternative aux lasers ablatifs pulsés, moins agressive, aux suites simplifiées et sans risque d’hypochromies secondaires. On en distingue deux types : ablatifs et non ablatifs.
Avec un recul supérieur à 10 ans, on constate que le profil de tolérance des lasers fractionnés non ablatifs, dont l’exemple est le laser Fraxel®, est bon, sans risque d’effet secondaire important, quels que soient le phototype et la région traitée, alors que les lasers fractionnés ablatifs exposent à certaines complications, en particulier sur les phototypes élevés et les régions extrafaciales (quelques cas de surinfections, cicatrices hypertrophiques, pigmentations durables).
Suivant les indications et les préférences des patients en termes de suites acceptées, les lasers non ablatifs “profonds” s’imposeront comme le traitement le plus adapté chez nombre de patients, et comme un traitement synergique chez d’autres. Par exemple en cas d’héliodermie faciale, on pourra recommander un traitement de l’ensemble du visage avec un laser non ablatif profond, avec la possibilité de compléter par un laser ablatif localisé sur les rides sus-labiales.

Dermatologie esthétique
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Le détatouage est entré dans son âge de maturité il y a maintenant près de 30 ans, lorsque des premières études ont démontré l’intérêt de l’utilisation de temps d’impulsion très courts pour estomper et faire disparaître ces ornements cutanés fièrement arborés avant de devenir indésirables, voire détestés.

Cancérologie
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La prise en charge des carcinomes cutanés repose sur la chirurgie dans la grande majorité des cas, et requiert une collaboration entre dermatologue et chirurgien. La définition des marges d’exérèse est fonction du type de tumeur et de facteurs pronostiques simples tels que la localisation ou la taille de la tumeur, mais également de données plus spécifiques telles que le sous-type histologique ou la présence d’une immunodépression sous-jacente.
Dans cet article, nous détaillons les éléments à prendre en compte pour la chirurgie des carcinomes cutanés basocellulaires et épidermoïdes, des marges d’exérèse aux indications de discussion en RCP ou de traitement adjuvant éventuel, sur la base des recommandations françaises.

Divers
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Cet article a pour objectif de donner quelques conseils à tous ceux qui souhaitent se lancer dans la préparation de l’European Board of Plastic, Reconstructive and Aesthetic Surgery (EBOPRAS).

Juridique
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Analyser scientifiquement les facteurs de risque de procès impliquant des chirurgiens plasticiens est une tâche difficile en raison de la difficulté d’obtention de données issues de dossiers médicaux. Dans ce travail, notre objectif était de déterminer les procédures et les populations chirurgicales à risque de procès.
De janvier 2000 à décembre 2013, une étude rétrospective de 113 expertises concernant la pratique de la chirurgie plastique en secteur privé a été effectuée. Tous les éléments de la procédure, notamment le sexe du patient, son âge, son niveau social, l’intervention chirurgicale, les dommages signalés et enfin le consentement du patient ont été examinés par un seul analyste. Concernant le chirurgien, nous avons analysé son diplôme et les informations qu’il a données au patient.
Malgré quelques limites inévitables de notre étude et l’absence d’autres références dans la littérature médicale sur le sujet, nous avons confirmé un certain nombre d’hypothèses qui n’avaient jamais été démontrées statistiquement et qui pourront aider le chirurgien plasticien à éviter d’éventuelles poursuites judiciaires.

Cas Cliniques
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Nous présentons le cas d’un patient de 40 ans, pris en charge initialement à l’étranger pour une plaie abdominale compliquée secondairement d’une fistule digestive et d’une nécrose cutanée médiane périombilicale. L’abdomen est multicicatriciel, avec une cicatrice médiane xyphopubienne et deux incisions latérales de décharge.

Membres
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Les lymphœdèmes iatrogènes après chirurgie des cancers (seins, pelvis, tumeurs hodgkiniennes, mélanomes, ou après certaines chirurgies de l’aine (saphénectomies, hernies, biopsies inguinales, liftings de cuisses, résections de lipomes) et les lymphœdèmes congénitaux, peuvent actuellement être mieux mis au point grâce à l’IRM lymphatique (L. Arrive). Ensuite, si les voies de drainages sont interrompues ou déficientes, qu’il n’y a plus de ganglions qui pompent le liquide extracellulaire, on peut greffer un groupe de ganglions qu’on a prélevé, comme un lambeau libre fascio-cutané, dans des régions bien spécifiques où l’on n’altère pas le drainage des membres (près de la crête iliaque, près du sein et près de la clavicule droite).
Les ganglions transplantés, grâce aux hormones de croissance lymphatique qu’ils possèdent, permettent la néogènes lymphatique. De plus, la fibrose est réséquée, et les ganglions sont mis aux endroits où on les a enlevés ou irradiés. Les résultats à très long terme sur des milliers de patients semblent confirmer le choix de cette technique lorsque l’indication est bien choisie.
Les mini-liposculptures et combinaison avec certaines anastomoses lymphoveineuses sont discutées.

Sein
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Les complications sont souvent les problèmes les plus difficiles à prendre en charge, et une mauvaise décision ou un retard de prise en charge va grever le résultat à long terme et les séquelles dues à cette décision. Dans ces cas, non rares, d’exposition précoce d’implant lors de reconstruction mammaire par prothèse, une prise en charge rapide et adaptée doit être mise en route.
Il s’agit de bien confirmer qu’il n’existe pas de critères infectieux et que l’exposition est aseptique. On pourra alors mettre en route une reprise chirurgicale adaptée avec un lambeau d’avancement abdominal afin de recruter quelques centimètres de peau, mais aussi de limiter la tension sur la cicatrice de mastectomie, gage de bonne fermeture de la peau. La peau recrutée sera désépidermisée et plicaturée en regard de l’implant afin de remplacer le muscle pectoral qui a fait défaut. L’utilisation d’un petit implant ou d’un expandeur dégonflé est recommandée pour ces mêmes raisons.

Face
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Cet article est le fruit d’une expérience de toute une carrière dédiée à la voie fermée, à propos de quelques milliers de cas opérés. Son but est d’aider les jeunes plasticiens à s’aguerrir à la rhinoplastie classique, en apportant le plus de détails pratiques.
Dans cette première partie, l’auteur aborde les bases anatomiques de la rhinoplastie, la technique à proprement parler, ainsi que certains petits secrets et astuces afin d’améliorer le résultat de cette intervention.
Dans le prochain numéro, la deuxième partie détaillera des cas de rhinoplasties primaires et secondaires difficiles, traitées par voie fermée.

Billet d'humeur
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Chers Maîtres, Chers Collègues, Chers Amis,

Je remercie Réalités en Chirurgie Plastique de m’accorder cet espace de liberté, et je félicite les équipes de rédaction du lancement de cette nouvelle revue qui rapproche les professionnels de notre spécialité, tant universitaires que libéraux.

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