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Cet article a pour objectif de donner quelques conseils à tous ceux qui souhaitent se lancer dans la préparation de l’European Board of Plastic, Reconstructive and Aesthetic Surgery (EBOPRAS).

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Les pansements modernes visent à favoriser la cicatrisation en milieu humide.
Ils peuvent être distingués en 10 classes : les hydrocolloïdes, les alginates, les hydrofibres, les hydrogels, les hydrocellulaires, les films adhésifs, les tulles et interfaces, les pansements au charbon, les substituts cutanés. De plus, il existe des pansements “booster” à l’acide hyaluronique, ou aux antiprotéases qui ont pour but de stimuler la cicatrisation. L’HAS a émis des recommandations en 2011 pour leur utilisation.
Certains d’entre eux, comme les pansements à l’argent, ont perdu leur remboursement par la sécurité sociale faute de preuve scientifique suffisante.
Lorsque les pansements et la prise en charge globale du patient ne permettent pas d’obtenir la cicatrisation, des techniques innovantes peuvent être utilisées comme la thérapie par pression négative, l’électrostimulation, la larvothérapie.

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La prise en charge des chéloïdes est une source d’ennui pour le patient… et le médecin. Cliniquement, à la différence des cicatrices hypertrophiques pour lesquelles l’expansion ne s’effectue pas au-delà de la plaie originelle et la régression se produit dans un délai de 24 mois, les chéloïdes n’ont aucune tendance à la régression, et leur croissance se poursuit tant en épaisseur qu’au dépens de la peau saine adjacente. Bien que certaines publications aient cherché à les différencier histologiquement ou même à l’IRM, il faut avant tout retenir que le vrai diagnostic différentiel se fait sur la clinique et l’évolution spontanée. Cela n’est toute-fois pas aisé lorsqu’une cicatrice est vue tôt car on ne saurait, en prenant le risque d’une aggravation, négliger une prise en charge précoce d’une cicatrice en train de s’épaissir !

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Depuis 1980, de nombreux produits de comblement sont disponibles, résorbables ou non résorbables, ces derniers ne devant pas être utilisés.
Ces différentes molécules sont potentiellement capables d’induire une réponse immunologique responsable de manifestations cliniques, la plupart d’entre elles apparaissant de façon retardée. Leur fréquence exacte est difficile à apprécier ; elle dépend du type de produit et des modalités d’injection.
Divers mécanismes physiopathologiques sont impliqués, le produit de comblement pouvant intervenir comme un antigène ou un adjuvant, agissant sur la réponse immune innée et/ou adaptative. Le rôle du biofilm a été récemment évoqué dans la survenue de ces complications, mais doit être confirmé.

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Le laser picoseconde est une évolution importante des lasers Q-switched dont il reprend certaines caractéristiques, en particulier les longueurs d’onde et les indications, mais qui en diffère par une réduction de la durée d’impulsion. Cela entraîne une diminution de l’effet thermique des lasers picosecondes, comparés aux Q-switched, tout en augmentant leur impact photomécanique. Autrement dit, cela améliore la tolérance, permettant de raccourcir le délai entre les séances, et l’efficacité, permettant d’en diminuer le nombre. Au final, diminuer à la fois le nombre de séances et le délai qui les sépare permet de réduire fortement la durée globale du traitement de détatouage. Il s’agit là d’un véritable progrès pour nos patients.
On peut raisonnablement penser que le problème des résistances de certaines encres, en particulier bleues et vertes, sera fortement minimisé.

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La radiofréquence fractionnée intradermique (RFI ou microneedle radiofrequency) est un nouveau mode de traitement utilisant des microaiguilles permettant de répartir l’énergie de manière plus homogène au sein du derme. Les principaux paramètres à gérer sont la profondeur de pénétration et la durée d’impulsion qui lui est proportionnelle.
La RFI partage de nombreuses indications avec les lasers fractionnés : remodelage dermique pour le traitement des rides, cicatrices et vergetures, mais a l’avantage d’être mieux tolérée, de permettre de traiter tous les phototypes et d’engendrer des suites moins lourdes. Elle a aussi l’avantage d’être plus polyvalente car agissant davantage en profondeur ; elle permet de traiter certaines pathologies annexielles : acné, hyperhidrose ou folliculites.
Dans certaines conditions, elle s’est révélée plus efficace que les lasers fractionnés ablatifs ; mais elle peut aussi agir de manière synergique avec eux, permettant une meilleure efficacité et des suites moins lourdes.

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La quête des “Magic Bullet” démarra à la fin du XIXe siècle avec la découverte des premiers antibiotiques puis chimiothérapies, permettant de traiter au mieux les maladies tout en épargnant les tissus sains adjacents. Ces nouvelles molécules permirent de traiter des pathologies jusqu’alors incurables, infectieuses ou néoplasiques. Plus récemment, l’émergence des biothérapies a permis d’ajouter les maladies auto-immunes à la liste.

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Les hyaluronidases sont utilisées depuis quelques années en esthétique pour faire fondre les acides hyaluroniques déposés en excès dans la peau ou ayant entraîné une réaction inflammatoire, granulomateuse ou plus rarement nécrotique. Toutefois, l’utilisation de cette enzyme n’est pas anodine en raison du risque, certes faible, de réaction allergique locale ou générale, mais surtout du fait de l’absence actuelle de marquage CE et d’AMM dans cette indication.
L’intérêt de la réalisation préalable de tests est discuté, et plusieurs cas cliniques sont présentés soulignant la chronologie de l’utilisation et la rapidité d’action de la hyaluronidase. La mise à disposition d’une hyaluronidase recombinante humaine comme aux États-Unis, peu allergisante mais disposant d’une autorisation, paraît indispensable.

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Le traitement laser de la composante vasculaire de la rosacée repose sur deux méthodes : le mode pulsé (photothermolyse sélective, durées d’impulsions courtes, effet pseudo-mécanique, induction d’un purpura affichant), ou le mode continu (photocoagulation sélective, durées d’impulsions plus longues, effet thermique, pas d’induction de purpura).
Le purpura est certes très visible et donc gênant pour la patiente, mais il ne traduit pas un risque en soi. Il apporte plus de constance dans l’efficacité lorsque l’on traite de fines télangiectasies, en particulier une érythrose. Il n’est pas indiqué sur des télangiectasies bien visibles où les durées d’impulsions plus longues l’éviteront tout en apportant davantage d’efficacité.
Les deux méthodes sont donc complémentaires.

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Le maquillage de l’ongle s’adresse à des substances qui durcissent après évaporation des solvants ou après polymérisation. Les réactions pathologiques aux cosmétiques se rencontrent souvent à distance avec les vernis et, plus communément, localement, avec les substances polymérisantes. La manucurie excessive à l’aide d’instruments métalliques ou de bâtonnets est responsable de complications traumatiques et infectieuses.