
Mélasma : une nouvelle voie thérapeutique vasculaire ?
Le mélasma est sans doute la lésion pigmentaire pour laquelle…
Le mélasma est sans doute la lésion pigmentaire pour laquelle…
Le détatouage est entré dans son âge de maturité il y a maintenant près de 30 ans, lorsque des premières études ont démontré l’intérêt de l’utilisation de temps d’impulsion très courts pour estomper et faire disparaître ces ornements cutanés fièrement arborés avant de devenir indésirables, voire détestés.
La prise en charge des chéloïdes est une source d’ennui pour le patient… et le médecin. Cliniquement, à la différence des cicatrices hypertrophiques pour lesquelles l’expansion ne s’effectue pas au-delà de la plaie originelle et la régression se produit dans un délai de 24 mois, les chéloïdes n’ont aucune tendance à la régression, et leur croissance se poursuit tant en épaisseur qu’au dépens de la peau saine adjacente. Bien que certaines publications aient cherché à les différencier histologiquement ou même à l’IRM, il faut avant tout retenir que le vrai diagnostic différentiel se fait sur la clinique et l’évolution spontanée. Cela n’est toute-fois pas aisé lorsqu’une cicatrice est vue tôt car on ne saurait, en prenant le risque d’une aggravation, négliger une prise en charge précoce d’une cicatrice en train de s’épaissir !
Le xanthélasma est une affection fréquente de l’adulte se caractérisant par l’apparition de placards jaunâtres situés au niveau des paupières supérieures et inférieures. Les lésions dermiques sont constituées de cellules histiocytaires chargées de cholestérol estérifié.
Le laser YAG (Q-switched), déclenché à 1064 nm, est habituellement utilisé pour le traitement des lésions pigmentées et le détatouage. Il provoque une fragmentation des placards de xanthélasma. Le traitement s’effectue sous anesthésie locale avec protection des yeux par une coque métallique.
Un passage de laser est effectué sur l’ensemble des lésions avec obtention d’une suffusion hémorragique modérée ; la cicatrisation totale s’effectue en une semaine. Nécessitant un laser Q-switched à faisceau gaussien, le traitement du xanthélasma apparaît simple à réaliser, peu douloureux et doté de résultats non cicatriciels. Il constitue une solution thérapeutique excellente, notamment lorsque les lésions sont très étendues.