Couverture en aigu d’une fracture ouverte de genou
Nous vous présentons ici le cas d’un homme de 61 ans, présentant un traumatisme du membre inférieur droit, suite à…
Hyaluronidase : son utilisation en dermatologie esthétique
Les hyaluronidases sont utilisées depuis quelques années en esthétique pour faire fondre les acides hyaluroniques déposés en excès dans la peau ou ayant entraîné une réaction inflammatoire, granulomateuse ou plus rarement nécrotique. Toutefois, l’utilisation de cette enzyme n’est pas anodine en raison du risque, certes faible, de réaction allergique locale ou générale, mais surtout du fait de l’absence actuelle de marquage CE et d’AMM dans cette indication.
L’intérêt de la réalisation préalable de tests est discuté, et plusieurs cas cliniques sont présentés soulignant la chronologie de l’utilisation et la rapidité d’action de la hyaluronidase. La mise à disposition d’une hyaluronidase recombinante humaine comme aux États-Unis, peu allergisante mais disposant d’une autorisation, paraît indispensable.
Purpura et rosacée
Le traitement laser de la composante vasculaire de la rosacée repose sur deux méthodes : le mode pulsé (photothermolyse sélective, durées d’impulsions courtes, effet pseudo-mécanique, induction d’un purpura affichant), ou le mode continu (photocoagulation sélective, durées d’impulsions plus longues, effet thermique, pas d’induction de purpura).
Le purpura est certes très visible et donc gênant pour la patiente, mais il ne traduit pas un risque en soi. Il apporte plus de constance dans l’efficacité lorsque l’on traite de fines télangiectasies, en particulier une érythrose. Il n’est pas indiqué sur des télangiectasies bien visibles où les durées d’impulsions plus longues l’éviteront tout en apportant davantage d’efficacité.
Les deux méthodes sont donc complémentaires.
Analyse du vieillissement facial
L’analyse du vieillissement facial est la clé de voûte de la prise en charge globale.
Elle est l’étape préliminaire indispensable à l’établissement du bilan esthétique d’où découlent le plan de traitement et le budget.
Elle repose sur des connaissances anatomiques et physiopathologiques approfondies, et doit prendre en considération l’harmonie et la symétrie faciales ainsi que le vieillissement des différentes structures (peau, muscle, graisse, os) dans chacun des trois segments.
La composante dynamique et émotionnelle est une étape incontournable pour l’obtention de résultats naturels.
Traitement du xanthélasma par laser déclenché (Q-switched) Nd:YAG 1064 nm
Le xanthélasma est une affection fréquente de l’adulte se caractérisant par l’apparition de placards jaunâtres situés au niveau des paupières supérieures et inférieures. Les lésions dermiques sont constituées de cellules histiocytaires chargées de cholestérol estérifié.
Le laser YAG (Q-switched), déclenché à 1064 nm, est habituellement utilisé pour le traitement des lésions pigmentées et le détatouage. Il provoque une fragmentation des placards de xanthélasma. Le traitement s’effectue sous anesthésie locale avec protection des yeux par une coque métallique.
Un passage de laser est effectué sur l’ensemble des lésions avec obtention d’une suffusion hémorragique modérée ; la cicatrisation totale s’effectue en une semaine. Nécessitant un laser Q-switched à faisceau gaussien, le traitement du xanthélasma apparaît simple à réaliser, peu douloureux et doté de résultats non cicatriciels. Il constitue une solution thérapeutique excellente, notamment lorsque les lésions sont très étendues.
Incidents liés à la cosmétologie pour parure unguéale
Le maquillage de l’ongle s’adresse à des substances qui durcissent après évaporation des solvants ou après polymérisation. Les réactions pathologiques aux cosmétiques se rencontrent souvent à distance avec les vernis et, plus communément, localement, avec les substances polymérisantes. La manucurie excessive à l’aide d’instruments métalliques ou de bâtonnets est responsable de complications traumatiques et infectieuses.
Blépharoplastie supérieure : en enlever ou en rajouter ?
Nous présentons le cas d’une patiente de 55 ans consultant en vue d’une blépharoplastie supérieure. Elle n’a aucun antécédent médico-chirurgical notable, et ne fume pas. Sa demande porte exclusivement sur les paupières supérieures. Elle se plaint de l’excès de peau qui retombe sur les cils, la gêne lors du maquillage et “alourdit” son regard.
Lors de l’examen de la paupière supérieure de la patiente, nous retrouvons :
– un excès de peau en paupière supérieure. Cet aspect est asymétrique, le côté droit étant plus marqué ;
– l’absence de poche graisseuse en interne ;
– un aspect “creux” de la paupière supérieure, particulièrement visible en interne et prédominant sur la paupière gauche. Il est aussi présent en externe, mais partiellement masqué par l’excès de peau.
Principes de la prise en charge chirurgicale de l’obésité massive chez l’adulte
La chirurgie de l’obésité, bien qu’invasive et souvent irréversible, permet d’obtenir une perte de poids importante, rapide et durable au prix d’une morbi-mortalité non négligeable. Celle-ci doit être envisagée après échec d’une approche médicale exclusive au-delà d’un an en l’absence de contre-indication.
La chirurgie s’inscrit dans une stratégie thérapeutique globale décidée en réunion de concertation pluridisciplinaire. Les interventions les plus couramment réalisées en France sont la gastrectomie longitudinale (GL) 43,9 %, le bypass gastrique (BPG) 36 % et l’anneau gastrique ajustable (AGA) 20 % dont les poses diminuent en raison de ses mauvais résultats.
La GL semble se placer entre le BPG et l’AGA en termes de perte pondérale, d’efficacité dans la résolution des comorbidi-tés et de morbi-mortalité postopératoire précoce. Cependant, aucune technique ne peut objectivement prévaloir sur les autres, et chacune présente une balance bénéfice/risque équilibrée. Le suivi doit être assuré à vie.
Les lésions cutanées de l’enfant
La présence d’une lésion cutanée, qu’elle soit congénitale ou acquise, est un motif fréquent de consultation en chirurgie plastique pédiatrique. La prise en charge de ces lésions nécessite une bonne connaissance des diagnostics propres à l’enfant ; cette étape est parfois difficile en raison de la multiplicité des diagnostics. De plus, certaines lésions cutanées sont le signe d’appel d’une pathologie sous-jacente souvent complexe qu’il faut savoir identifier et qui peut modifier la prise en charge.
La décision d’exérèse fait appel à différents critères qui comportent certes le diagnostic mais également les possibilités de reconstruction. Le moment choisi pour la prise en charge chirurgicale dépend de l’urgence médicale à l’exérèse, du reten-tissement cosmétique et du vécu psychologique mais également des phases d’apprentissage et de la dynamique de crois-sance de l’enfant.
Loin d’être exhaustif, cet article propose tout d’abord une aide au diagnostic de lésions cutanées tumorales ou malforma-tives les plus fréquentes ou les plus caractéristiques de l’enfant. Sont décrites ensuite les possibilités de prise en charge chirurgicale de chacune de ces anomalies cutanées.
Film : Augmentation mammaire : la voie d’abord axillaire
Cette vidéo présente la dissection de la voie d’abord axillaire pour l’augmentation mammaire. La cicatrice est transversale, derrière le bord latéral du muscle grand pectoral, et se situe au sommet de l’aisselle pour la dissimuler le plus possible.
Lifting cervical et corset digastrique
Les cous difficiles sont définis par une forte augmentation de l’angle cervico-mentonnier qui peut devenir plat, voire présenter un aspect de “jabot”. Nous avons étudié l’anatomie de la région sous-mentale et observé un ligament entre le digastrique et le mylo-hyoïdien, qui explique l’insuffisance de l’abord latéral isolé dans le traitement de la région sous-mentale.
Nous proposons une technique combinée au lifting cervico-facial, avec abord direct de la région sous-mentale, par une courte incision en arrière du sillon rétro-mentonnier, la résection de la graisse interdigastrique et la réalisation d’un corset digastrique qui est un surjet entre les ligaments attachant le digastrique au mylo-hyoïdien en profondeur dans la partie cer-vicale antérieure. La reconstruction du plancher de la bouche par ces techniques combinées permet une très nette améliora-tion de l’angle cervical antérieur dans ces cas de cous difficiles.



