Revues générales

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Avec près de 70 000 interventions de chirurgie bariatrique par an en France, le nombre de patients présentant des séquelles d’amaigrissement massif est en constante augmentation. La nécessité d’une reconstruction de la silhouette chez ces patients est presque toujours présente, toutefois seuls 20 % des patients en bénéficient aujourd’hui.
La chirurgie bariplastique, ou chirurgie réparatrice des séquelles d’amaigrissement, reprend les spécificités de cette population de patients et propose des techniques chirurgicales dédiées permettant d’obtenir des résultats esthétiques et fonctionnels maximisés. Une meilleure information des patients, dès le début de leur parcours en chirurgie de l’obésité, et une meilleure formation des chirurgiens plasticiens à ces techniques spécifiques permettront une prise en charge optimale du patient post-
bariatrique, avec pour conséquence un maintien du poids à long terme et une augmentation de la qualité et de l’espérance de vie de cette population.

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Les compléments alimentaires font partie de la vie de nombreux patients en recherche de bien-être et le chirurgien plasticien doit en tenir compte avant, pendant et après l’accomplissement de son acte. Certains compléments peuvent être efficaces, d’autres inutiles, d’autres délétères. Cet article a pour but de vérifier dans la base des études cliniques PubMed si les allégations des compléments proposés autour de la chirurgie pouvaient avoir un impact.
Nous avons pu déterminer que certains compléments tels que le collagène, l’huile de krill, le GABA, la rhodiola, le reishi, les protéines de Whey, le zinc, certains probiotiques, le fer, le magnésium ou le robuvit pouvaient avoir un intérêt à être conseillés dans des indications ciblées.

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La technique de triple ancrage vise à limiter les hésitations de remise en tension en fin d’intervention, à soulager drastiquement toute tension sur les cicatrices, à éviter les risques d’hématomes et à contenir l’œdème postopératoire.
À partir d’un dessin d’excision préétabli qui permet de mener beaucoup plus directement sur les structures à modifier, un premier ancrage s’adresse classiquement au système musculo-aponévrotique traité selon les préférences de chacun (smasectomies, SMAS classique, plicatures).
Le second ancrage entraîne la remise en tension selon les vecteurs choisis par des points profonds résorbables à tension dégressive.
Le troisième ancrage est en fait un capitonnage transcutané maintenu trois à quatre jours qui va à la fois éliminer les espaces morts et donc les risques d’hématomes, contenir l’œdème et appliquer les zones décollées de manière intime aux structures sous-jacentes. Cette technique se prête très bien à l’anesthésie locale sur des cas sélectionnés.

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Les procédés de correction de l’alopécie ont grandement évolué ces dernières années avec l’amélioration des techniques FUE.
Décrite en 2002 par Rassman et Bernstein mais effectuée auparavant par Woods, un médecin australien, cette procédure s’est régulièrement améliorée et permet maintenant d’effectuer des corrections magnifiques. La rapidité des chirurgiens et leur précision permettent aujourd’hui de prélever un très grand nombre de greffons de qualité/heure. Qui plus est, l’absence de rasage rend les traces de l’intervention imperceptibles.

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Le Lower lateral crural flap (LLCF) consiste à utiliser l’excès de hauteur des crus latérales pour effectuer un doublage de l’épaisseur cartilagineuse en translatant la portion céphalique soit à la face profonde (Turn-in), soit à la face superficielle (Turnover) de la portion caudale. Cette technique est utilisable dès lors qu’il existe un excès de hauteur des crus latérales d’au moins 12 mm. Elle permet de renforcer la fonction de la valve externe et constitue une technique correctrice du collapsus.
Le LLCF autorise également la correction des anomalies de forme des crus latérales : excès de concavité et de convexité, asymétries.
En renforçant la résistance des crus latérales, le LLCF augmente la stabilité des résultats concernant la forme et la position de la pointe nasale. Il est particulièrement indiqué en association avec les techniques de sutures cartilagineuses, qui nécessitent des structures cartilagineuses résistantes.

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Il a été imaginé que plus les procédures de lifting étaient invasives et radicales, et plus leur stabilité dans le temps ainsi que leurs effets rajeunissants étaient importants. Cette notion reste vraie, jusqu’à un certain point au-delà duquel l’augmentation de l’aspect invasif augmente les risques de complications avec un résultat peu naturel, et n’apporte qu’un gain très marginal.
Je décris ma technique de chirurgie de rajeunissement de la moitié inférieure de la face et du cou, reposant sur la combinaison d’un ensemble de techniques fiables, et pouvant se réaliser à la fois de manière mini-invasive comme de façon chirurgicale classique, en fonction des situations cliniques. Elle prend en charge chaque composante responsable du vieillissement de cette région anatomique, et a montré de bons résultats, durables, et avec peu de complications.

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Le traitement de la cellulite est une demande extrêmement fréquente de nos patientes pour laquelle les solutions chirurgicales sont souvent inadaptées ou décevantes. La meilleure connaissance de la structure de la cellulite a permis le développement de techniques non chirurgicales adaptées à chaque type de lésion.
Parmi ces nouvelles techniques, trois ont particulièrement retenu mon attention :
– l’association radiofréquence monopolaire/ultrasons pour traiter l’excès graisseux superficiel et le relâchement cutané ;
– la subcision, procédé mécanique, technique micro-invasive qui va permettre une section des septae pour traiter les capitons et obtenir un relissage cutané ;
– les ondes de choc souvent en combinaison avec les autres techniques pour obtenir un raffermissement cutané.
Ces techniques pourront également être associées à nos techniques habituelles (liposuccion, cryolipolyse) afin de potentialiser nos résultats.

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La demande de lifting chirurgical faiblit depuis plusieurs années car les attentes des patients ont changé. La seule alternative crédible à la chirurgie est actuellement le lifting par fils crantés permanents, mais uniquement s’il est fait selon certaines règles de bonne pratique. Les fils résorbables ou les poses simplistes donnent constamment des résultats fort médiocres.
Adhérer à cette pratique faiblement invasive demande cependant aux chirurgiens un vrai questionnement de fond, pour considérer, entre autres, que décollements et résection cutanée ne sont pas nécessaires pour lifter, qu’une peau retendue consolidée par une solide fibrose n’est pas exactement ce qui peut lui arriver de mieux, ou qu’omettre la zone malaire n’est pas esthétiquement pertinent.
L’auteur suggère un protocole éprouvé (2005) de pose complète sur face et cou, respectant toutes les règles de bonne pratique dans ce domaine, et qu’il nomme Easylift.
L’aspect esthétique sur le regard, grâce au traitement systématique de la zone malaire, permet de traiter “l’air triste ou fatigué” qui fonde la demande de tous les patients.

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La trophicité cutanée et le processus de cicatrisation sont sous influence hormonale.
Les hormones sexuelles et surtout le rapport œstrogène/testostérone, IGF1, le cortisol, la vitamine D sont à évaluer en première intention si un trouble de trophicité cutanée ou un retard de cicatrisation sont à craindre.
Insulinémie, s-DHEA, TSH/TRH seront évalués dans les cas plus complexes.
L’adjonction de ces hormones aide au processus de cicatrisation et peut être proposée si besoin.

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