Auteur Reynaud J.-P

Pôle de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique, cabinet Branchet

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De plus en plus fréquemment, les chirurgiens, notamment plasticiens, sont confrontés à des démarches de patients qui portent plainte contre eux auprès des conseils de l’Ordre des médecins, parfois pour des motifs relativement futiles. Et les conseils, s’appuyant sur plusieurs articles du Code de déontologie, peuvent prononcer des sanctions disciplinaires qui vont de l’avertissement à la radiation pour des comportements professionnels jugés contraires à ces articles, sans que ce soit uniquement sur le plan de la déontologie “de base”, telle que les confrères l’interprètent.
La défense des chirurgiens mis en cause repose d’abord sur un dossier médical bien tenu et complet, notamment dans le domaine de l’information, puis sur le soutien d’un avocat mis à disposition par la plupart des assureurs en RCP.

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Les auteurs ont étudié 511 dossiers de mise en cause à la suite de déclarations ou de plaintes auprès de Branchet, assureur de praticiens de la spécialité de chirurgie plastique et esthétique du “plateau lourd”. Ils en ont tiré une étude statistique qui met en lumière que les motifs de mise en cause, pour chacune des principales interventions de la spécialité, se répartissent en trois grandes catégories : les insatisfactions de résultat, pour la grande majorité ; les infections postopératoires, notamment en matière d’augmentation mammaire par implants ; les complications postopératoires, de loin les moins importantes. Il s’agit de dossiers qui ont fait l’objet soit d’une réclamation directe, soit d’une assignation en justice, les deux moyens équivalant toujours pour l’assuré à une déclaration de sinistre.
L’origine des mises en cause étant, pour une large majorité, un défaut d’information, il est important d’envisager une prévention en amont par une démarche claire, exhaustive et tracée dans le dossier.

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L’expérience acquise des auteurs lors de la défense des confrères mis en cause par une patiente en raison d’une infection sur implant mammaire, l’étude de la littérature et les connaissances sur la gestion des infections conduisent à proposer une conduite pratique pour éviter l’établissement d’une responsabilité. Car, si la responsabilité des établissements est retenue “par défaut” en matière d’infection, celle du chirurgien peut être engagée pour un manquement ou une insuffisance dans l’information préopératoire ou dans la prise en charge de la complication.

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À partir de dossiers de mises en cause relatives à des paralysies du nerf sciatique après plasties de la face interne des cuisses – dossiers recueillis auprès du Cabinet Branchet –, nous analyserons dans cet article les raisons possibles de cette complication grave.
Si le terrain joue un rôle (déficits vitaminiques chez les patients opérés en chirurgie bariatrique), la posture dite “en grenouille” est aussi un facteur déterminant. Une mise en abduction-rotation externe de la cuisse sur le bassin trop prolongée entraîne en effet un conflit dans le défilé entre le massif trochantérien et la tubérosité ischiatique, responsable d’une atteinte directe du tronc du nerf sciatique.
Prévenir cette complication repose, certes, sur l’appréciation du terrain et sur une éventuelle complémentation vitaminique. Mais il faut surtout veiller à l’installation (coussins sur table) et à ne pas maintenir trop longtemps la position en grenouille.

Billet d'humeur
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Ma première humeur est une fierté, celle d’avoir exercé un métier passionnant au sein d’une communauté professionnelle riche de talents dont je suis heureux d’avoir partagé, par mes fonctions au sein de nos différentes instances nationales, les valeurs et les principes…