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La compression postopératoire consiste à appliquer une force active sur les tissus opérés.
Théoriquement, elle permet notamment, en comprimant tissus et vaisseaux, d’accélérer la résorption de l’œdème postopératoire et de limiter les saignements. De nombreux moyens sont disponibles, tels que pansements et vêtements compressifs de taille, forme et force variables. Faisant partie intégrante de la prise en charge actuelle en chirurgie plastique, elle manque toutefois d’une certaine standardisation, et l’étude de la littérature, inconsistante à ce sujet, retrouve des résultats contradictoires remettant parfois en question son intérêt selon l’indication.

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Une mission humanitaire sans problème, cela n’existe pas. L’éventail des soucis en missions est large. Selon notre expérience, les soucis sont de deux ordres : sociaux et/ou médicaux. La gestion des différents problèmes fait appel à un long apprentissage et à la connaissance de notions parfois très opposées.
Nous allons exposer les soucis généralement observés dans la pratique courante et selon notre expérience de terrain, après plus de 40 missions.

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Les communications passent de plus en plus souvent par internet et les réseaux sociaux. De nombreux internautes postent des avis sur le web sur de multiples sujets et les médecins sont aussi concernés.
Les avis des patients sont publiés sur plusieurs sites, forums et le plus souvent sur Google. Ces avis peuvent être négatifs, il faudra y répondre. Quand ils les découvrent, les médecins se sentent bien démunis devant des propos diffamants. Pour réagir, plusieurs possibilités leur sont offertes, notamment l’aide du Conseil de l’Ordre. Il leur faudra savoir s’organiser pour contrer ces avis négatifs qui peuvent porter de sérieux préjudices à leur image.

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Les hyaluronidases sont utilisées depuis quelques années en esthétique pour faire fondre les acides hyaluroniques déposés en excès dans la peau ou ayant entraîné une réaction inflammatoire, granulomateuse ou plus rarement nécrotique. Toutefois, l’utilisation de cette enzyme n’est pas anodine en raison du risque, certes faible, de réaction allergique locale ou générale, mais surtout du fait de l’absence actuelle de marquage CE et d’AMM dans cette indication.
L’intérêt de la réalisation préalable de tests est discuté, et plusieurs cas cliniques sont présentés soulignant la chronologie de l’utilisation et la rapidité d’action de la hyaluronidase. La mise à disposition d’une hyaluronidase recombinante humaine comme aux États-Unis, peu allergisante mais disposant d’une autorisation, paraît indispensable.

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Le traitement laser de la composante vasculaire de la rosacée repose sur deux méthodes : le mode pulsé (photothermolyse sélective, durées d’impulsions courtes, effet pseudo-mécanique, induction d’un purpura affichant), ou le mode continu (photocoagulation sélective, durées d’impulsions plus longues, effet thermique, pas d’induction de purpura).
Le purpura est certes très visible et donc gênant pour la patiente, mais il ne traduit pas un risque en soi. Il apporte plus de constance dans l’efficacité lorsque l’on traite de fines télangiectasies, en particulier une érythrose. Il n’est pas indiqué sur des télangiectasies bien visibles où les durées d’impulsions plus longues l’éviteront tout en apportant davantage d’efficacité.
Les deux méthodes sont donc complémentaires.