Revues générales

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Ma technique de lipostructure est fondée sur un travail fondamental et sur une pratique régulière de plus de 30 ans. Le but de cet article est de partager cette expérience au travers de l’exposé de celle-ci et de préciser les indications, essentiellement pour le visage. En effet, dans cette localisation, cette technique réalise une véritable révolution, notamment dans la zone zygomatico-malaire et plus encore dans la région palpébro-jugale. pour ma part, elle a quasiment remplacé la blépharoplastie inférieure et tout acte superficiel invasif (laser, peeling…), et ce quelle que soit l’indication.

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Sur le plan de l’éthique, la chirurgie en général et la chirurgie plastique en particulier se distinguent-elles de la médecine ? La spécificité de la chirurgie plastique et esthétique réside dans un travail systématique impliquant une forme, au sens littéral du terme. L’enjeu peut être fonctionnel (couverture d’un genou, reconstruction mandibulaire), quasiment toujours psychologique (chirurgie esthétique, défiguration, victimologie) ou vital (fasciites nécrosantes).
Mais, dans tous les cas, ce qui fait la singularité de cette discipline chirurgicale est de devoir composer avec une forme qu’il s’agit de reconstruire ou d’améliorer. Cette singularité a été à l’origine de grands débats éthiques dans au moins trois domaines : la greffe de visage, la chirurgie esthétique et la chirurgie de conversion sexuelle. En outre, cette singularité éclaire forcément d’un jour différent le questionnement éthique dans le domaine de la recherche et de la pédagogie médicale.

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La prise en charge esthétique du regard en général et du cerne en particulier est devenue un motif de consultation habituel dans nos cabinets. Cependant, si les injections d’acide hyaluronique ont révolutionné celle-ci, elles ne restent pas moins inadaptées, voire dangereuses dans certains cas. Il est donc capital de faire la lumière sur les indications et les contre-indications de ces dernières dans le traitement de la région périorbitaire inférieure.

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Les brûlures massives restent encore aujourd’hui une pathologie complexe, potentiellement mortelle et nécessitant une prise en charge multidisciplinaire. Les centres de traitement des brûlés (CTB) sont des structures indispensables permettant une véritable synchronisation médico-­chirurgicale qui a, depuis de nombreuses années, prouvé son efficacité en termes de morbi-mortalité. En revanche et contrairement à de nombreuses spécialités, la “brûlologie”, sur son versant chirurgical tout du moins, s’est considérablement amoindrie avec la disparition d’une technique issue de l’ingénierie tissulaire : les cultures d’épidermes autologues (CEA).
Depuis 2014, les CTB ont donc dû adapter leurs stratégies de recouvrement cutané en remettant au goût du jour d’“anciennes” techniques comme celle des micro-greffes en pastilles. La recherche dans le domaine de la thérapie cellulaire et notamment sur les cellules stromales mésenchymateuses sont une formidable source d’espoir, sans pour autant permettre d’applications cliniques immédiates.

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L’oncoplastie fait référence à l’adaptation des techniques de chirurgie plastique à la cancérologie mammaire. L’utilisation des techniques oncoplastiques a permis d’élargir les indications de traitement conservateur du sein à des tumeurs volumineuses et/ou à des seins de petit volume, tout en préservant une sécurité carcinologique. Ces techniques permettent d’augmenter les marges de résection et de limiter les séquelles esthétiques et fonctionnelles liées à la radiothérapie adjuvante.
Cet article est une mise au point sur les techniques d’oncoplastie dont le choix dépend de la localisation de la tumeur, du volume mammaire, du degré de ptôse mammaire, mais aussi et avant tout des habitudes et de l’expérience de chaque chirurgien sénologue.

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La reconstruction en carcinologie des voies aérodigestives supérieures représente un véritable défi chirurgical du fait de la complexité de l’anatomie de cette sphère. Elle est multidisciplinaire, faisant intervenir des chirurgiens ORL, maxillo-faciaux et plasticiens. L’enjeu est à la fois fonctionnel du fait des trois fonctions majeures inhérentes à cette région anatomique que sont la respiration, la déglutition et l’élocution, et à la fois bien évidemment esthétique.
Cette chirurgie a connu d’importantes révolutions techniques ces dernières décennies, passant des seuls lambeaux pédiculés aux lambeaux libres composites de plus en plus complexes. Encore plus récemment, elle a bénéficié d’avancées en ingénierie permettant des modélisations préopératoires rendant les résultats de cette chirurgie encore plus précis. Le but final est le service rendu aux patients, d’autant plus que ces cancers de la sphère ORL touchent de plus en plus ces dernières années des patients jeunes voire très jeunes sans facteur de risque (carcinome épidermoïde de la cavité buccale) ou en lien avec des facteurs de risque viraux (carcinome épidermoïde de l’amygdale HPV-induit).

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L’excision est définie comme l’ablation rituelle d’une partie du clitoris. Elle est classifiée par l’OMS parmi les mutilations sexuelles féminines (MSF). À l’échelle internationale, les MSF touchent 200 millions de femmes en vie aujourd’hui.
Le clitoris est un organe essentiel pour le bon déroulement du cycle sexuel féminin. Il a longtemps été un organe controversé et sa description anatomique n’a été complète que très récemment. On parle de complexe clitoridien constitué par le prépuce, le gland, le corps, le genou, les racines, les piliers, les bulbes clitoridiens et le ligament suspenseur du clitoris. Lors de la chirurgie clitoridienne, il existe un certain nombre de structures anatomiques et de zones dangereuses à bien connaître afin de ne pas endommager la fonction de cet organe.
Les motifs de consultation initiale dans le cadre de l’excision peuvent être variés. La réparation chirurgicale des mutilations sexuelles féminines se fait grâce à l’intervention de transposition du clitoris. La prise en charge optimale de ces femmes doit être globale tant sur le plan psychologique, sexologique, gynécologique que chirurgical et demande donc une équipe multidisciplinaire.

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Les prothèses mammaires sont des dispositifs médicaux primordiaux dans l’offre de soins en reconstruction mammaire ainsi qu’en chirurgie esthétique. Le développement de ces prothèses depuis les années 1960 a été émaillé de nombreuses crises, la dernière liée à l’émergence du lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires a conduit à l’interdiction des prothèses macrotexturées.
Aujourd’hui, de nombreux défis sont à relever pour la collecte et le partage transparent des données concernant les dispositifs implantés, afin d’améliorer continuellement nos pratiques et la sécurité des patientes.

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Les auteurs ont étudié 511 dossiers de mise en cause à la suite de déclarations ou de plaintes auprès de Branchet, assureur de praticiens de la spécialité de chirurgie plastique et esthétique du “plateau lourd”. Ils en ont tiré une étude statistique qui met en lumière que les motifs de mise en cause, pour chacune des principales interventions de la spécialité, se répartissent en trois grandes catégories : les insatisfactions de résultat, pour la grande majorité ; les infections postopératoires, notamment en matière d’augmentation mammaire par implants ; les complications postopératoires, de loin les moins importantes. Il s’agit de dossiers qui ont fait l’objet soit d’une réclamation directe, soit d’une assignation en justice, les deux moyens équivalant toujours pour l’assuré à une déclaration de sinistre.
L’origine des mises en cause étant, pour une large majorité, un défaut d’information, il est important d’envisager une prévention en amont par une démarche claire, exhaustive et tracée dans le dossier.

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La reconstruction par lambeau libre présente un risque plus important d’échec que les autres types de reconstruction. Le vert d’indocyanine (ICG) est un colorant fluorescent permettant d’analyser la perfusion tissulaire. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats préliminaires de l’angiographie ICG dans les procédures de lambeaux libres.
Parmi les 12 patients inclus, l’intervention chirurgicale a été modifiée pour 8 patients en fonction des résultats de l’angiographie peropératoire (dessin de la palette, tracé des ostéotomies, placement des sutures, réfection des anastomoses). L’angiographie par fluorescence ajoutait en moyenne 10 minutes au temps chirurgical. De plus, cette technologie est utile en postopératoire pour la surveillance de la perfusion des lambeaux afin d’améliorer leur réussite.

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