Auteur Roche R.

Biologiste cellulaire, spécialiste du tissu adipeux, BESANÇON.

Revues générales
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Le lipofilling, couramment utilisé en chirurgie plastique et reconstructrice, représentait environ 25 000 procédures en France en 2014 et continue d’intéresser de plus en plus de chirurgiens et de patients. L’apport d’une technique de reconstruction efficace et naturelle à long terme est toutefois nuancé par la résorption graisseuse observée à court terme dans la grande majorité des cas. Cette résorption est, selon les publications, comprise entre 30 et 70 %, mais représente a minima 50 % lorsque des critères objectifs d’évaluation sont intégrés aux études. Cependant, les nombreux travaux de la dernière décennie ont permis de comprendre plus finement les différentes étapes essentielles du lipofilling, pour aujourd’hui aboutir à quelques règles simples d’optimisation de la procédure, et d’augmenter de manière significative la survie du tissu adipeux.