Auteur Abs R.

Président 2017 de la SOFCEP, Chirurgien plasticien, MARSEILLE.

Revue de presse
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Pour cette rentrée pas comme les autres, j’aimerais partager avec vous quelques réflexions. Tout d’abord, la “vague écologique”. L’article de Stéphane Smarrito dans les Annales signe une première prise de conscience sur la quantité de plastique générée par notre chirurgie éponyme et son impact sur l’environnement. Ma deuxième réflexion concerne la rentrée de septembre avec la fameuse “seconde vague” du coronavirus et ses profonds bouleversements. Il est aujourd’hui impossible de prédire comment ce virus se comportera. Nous allons bien évidemment nous adapter à cette nouvelle façon de vivre et de travailler dans un scénario dans lequel des gens perdent leur emploi et des entreprises sont détruites après une vie d’efforts pour les créer. De nombreux chirurgiens plasticiens ont décidé de se consacrer exclusivement au domaine esthétique, mais leur pratique est entravée voire interdite en France comme dans d’autres pays, ce qui est inacceptable. La survie financière est un défi de taille et les défis économiques sont immenses. Seul le temps nous dira quelle stratégie – confinement total versus approche suédoise limitée – est la meilleure à long terme, tant pour la santé que pour l’économie.

Revue de presse
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Le confinement a créé une effervescence. Tout s’est accéléré avec l’explosion du numérique. La téléconsultation s’installe durablement, ainsi que les visioconférences.
Aussi et à la sortie de crise, il faut rendre le pouvoir, aujourd’hui aux mains des fonctionnaires, aux médecins. Car la gestion technocratique, sans état d’âme, a conduit à des résultats catastrophiques dans le domaine de la santé publique. “La vérité de demain se nourrit de l’erreur d’hier”, professait, humaniste et idéaliste, Antoine de Saint-Exupéry.

Revues générales
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Sortir du confinement ne peut se faire “au pied levé”. Entre nos activités en clinique et dans nos cabinets, nous devons nous y préparer et repenser l’accueil du patient, la salle d’attente, le cabinet et l’équipement de l’ensemble de l’équipe, aérer l’agenda, hiérarchiser les patients, recourir de plus en plus à la téléconsultation pour le suivi et le contrôle. Et revoir aussi le bloc opératoire, alléger le calendrier, repenser les indications opératoires, baliser le parcours du patient et renforcer la concertation chirurgien-anesthésiste.

Revue de presse
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Alors que le cancer apparaît habituellement quand nos défenses immunitaires sont à la baisse, le lymphome anaplasique à grandes cellules associé à l’implant mammaire naît, quant à lui, suite à une surstimulation chronique du système immunitaire. Malgré sa rareté (dans le monde, 35 millions de porteuses d’implants, 573 cas signalés de LAGC-AIM, et 33 décès liés à un retard de diagnostic et de prise en charge), ce nouveau cancer est à l’origine d’un “buzz” qui renvoie à l’actualité. En effet, “la réflexion politique s’est mise au diapason de la frénésie médiatique et a imposé aux responsables sanitaires (haletants) une analyse (catastrophiste) et une philosophie (prudentielle)”, commente un journaliste parlant d’un “informavirus”.

À ce sujet, les chirurgiens et les scientifiques devraient respecter la diversité des opinions. Les enjeux sont importants et les décennies de connaissances accumulées démontrant l’innocuité et l’efficacité des implants mammaires en silicone sont en danger, nous devons donc nous unir, continuer d’innover et veiller à ce que la sécurité de nos patientes soit préservée.

Bonne lecture !

Revue de presse
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Le choix du premier article concernant l’abdominoplastie chez les patients obèses est volontaire. En effet, certains d’entre nous essuient un refus médical (et non administratif) à leur demande d’accord préalable (DAP). Le médecin conseil de l’Assurance Maladie conteste l’indication du chirurgien plasticien arguant qu’au-dessus d’un certain indice de masse corporelle (IMC), il n’est pas raisonnable d’opérer.
C’est vrai en général mais, dans certains cas particuliers, on peut contester cette décision et défendre sa position devant l’expert désigné, car seul le chirurgien plasticien connaît la situation de son patient. Si celui-ci ne peut plus perdre de poids, une intervention peut néanmoins améliorer sa qualité de vie, à condition que l’indication opératoire soit raisonnable et prise après une information claire sur l’augmentation des risques et des complications.
Cela dit, je vous livre cette première revue de littérature de l’année afin que vous puissiez rentrer en 2020 bon pied, bonheur !

Revue de presse
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Cette revue de de la littérature est bien celle de la rentrée, en sachant qu’elle est déjà loin derrière nous et que l’on se prépare, d’ores et déjà, à la grande messe annuelle de la SOFCPRE à Montrouge.

Revue de presse
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La revue de presse de cette fin d’été reste empreinte de plusieurs arti­cles au sujet du lymphome ana­plasique à grandes cellules associé à l’implant mammaire (LAGC-AIM), dont l’article rapportant la série des 36 cas français rédigé en français et en anglais par l’équipe strasbourgeoise. Ce sujet appelle toujours des discussions de la part d’auteurs qui font référence en la matière.
Parmi les discussions, une d’entre elles – qui n’a rien à voir avec le LAGC-AIM – sort du lot. Il s’agit d’un “démontage en règle” infligé par William Adams à l’article écrit par Eric Swanson au sujet de l’irrigation des implants mammaires : solution bétadinée, antibiotiques ou simplement sérum physiologique ? Jetez-y un coup d’œil, c’est un vrai régal !
Bonne lecture.