
Surfons sur les vagues
Pour cette rentrée pas comme les autres, j’aimerais partager avec vous quelques réflexions. Tout d’abord, la “vague écologique”. L’article de Stéphane Smarrito dans les Annales signe une première prise de conscience sur la quantité de plastique générée par notre chirurgie éponyme et son impact sur l’environnement. Ma deuxième réflexion concerne la rentrée de septembre avec la fameuse “seconde vague” du coronavirus et ses profonds bouleversements. Il est aujourd’hui impossible de prédire comment ce virus se comportera. Nous allons bien évidemment nous adapter à cette nouvelle façon de vivre et de travailler dans un scénario dans lequel des gens perdent leur emploi et des entreprises sont détruites après une vie d’efforts pour les créer. De nombreux chirurgiens plasticiens ont décidé de se consacrer exclusivement au domaine esthétique, mais leur pratique est entravée voire interdite en France comme dans d’autres pays, ce qui est inacceptable. La survie financière est un défi de taille et les défis économiques sont immenses. Seul le temps nous dira quelle stratégie – confinement total versus approche suédoise limitée – est la meilleure à long terme, tant pour la santé que pour l’économie.