Auteur Aguilar P.

Revues générales
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La complexité anatomique du maxillaire liée à son caractère tridimensionnel et pluritissulaire ainsi que sa localisation au contact des voies aérodigestives, organes de la vision et base du crâne, en font une structure nécessitant une restauration le plus optimale possible.
La reconstruction des maxillectomies totales doit donc restituer au mieux les structures de soutien ostéocartilagineuses, les tissus de revêtement, en rétablissant l’étanchéité de la base du crâne et de la cavité orale. Pour ce faire, on a recours à une large palette d’options thérapeutiques : réhabilitation prothétique, lambeaux locaux, lambeaux libres, greffons ostéocartilagineux, prothèse en titane, en privilégiant l’apport de tissu autologue vascularisé résistant aux contraintes de la radiothérapie adjuvante, notamment les lambeaux perforants dont la finesse permet d’adapter au mieux le lambeau au defect.
Pour guider cette reconstruction, nous proposons la classification décrite par Kolb, et illustrerons cette démarche décisionnelle par des cas cliniques.