Auteur Ozil C.

Clinique Blomet, PARIS.

Revues générales
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En France, la microchirurgie est l’apanage des centres hospitalo-universitaires où elle est quasi-exclusivement pratiquée. Avec l’avènement des reconstructions mammaires autologues microchirurgicales, la demande s’est fortement accrue ces 10 dernières années et les files d’attentes sont souvent longues pour avoir accès à ces interventions. Les chirurgiens plasticiens, y compris ceux formés par ces centres experts, sont souvent réticents à exporter cette pratique dans leur activité de ville lors de leur installation.
La microchirurgie en secteur privé est très anxiogène pour les chirurgiens à cause du risque de réinterventions pour thrombose, de la surveillance rapprochée et très spécialisée, ainsi que du plateau technique nécessaire.
Toutefois, en travaillant en équipe (au minimum un binôme de chirurgiens) et au sein d’un établissement désireux de promouvoir une chirurgie de pointe, les différents points techniques qui peuvent poser problème sont surmontables.

Sein
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Le terme de mastectomie regroupe en fait toute une variété d’interventions dont le principe commun est l’exérèse chirurgicale de l’ensemble de la glande mammaire.
Elle peut être ou non accompagnée d’un geste sur les ganglions axillaires et être plus ou moins conservatrice de l’étui cutané et de la plaque aréolo-mammelonnaire en fonction du type histologique de la lésion, de sa taille, de sa localisation et des différents facteurs de risques propres à la patiente.

Films
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Cette vidéo présente la technique classique de mastectomie totale. Après avoir incisé un fuseau cutané emportant la plaque aréolo-mamelonnaire et la cicatrice d’une précédente tumorectomie, la dissection se réalise dans le plan des crêtes de Duret. Le plan profond de la glande est, quant à lui, disséqué du muscle grand pectoral en préservant son périmysium. Une infiltration de ropivacaïne dans les berges de la cicatrice en fin d’intervention permet de diminuer les douleurs postopératoires.