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L’allaitement maternel apporte de nombreux bénéfices pour la mère et l’enfant, et est recommandé de façon exclusive pendant 6 mois. La chirurgie de réduction mammaire est une intervention très fréquente en chirurgie plastique et concerne souvent des femmes en âge de procréer. La connaissance de l’impact de cette chirurgie sur les possibilités futures d’allaitement paraît donc essentielle afin d’informer au mieux les patientes.

Revues générales
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Le cancer du sein est le premier cancer féminin en France et dans le monde. La chirurgie constitue une part essentielle de sa prise en charge et concerne le sein ainsi que la région axillaire. Elle consistait à ses débuts en une mastectomie radicale, mais les techniques chirurgicales n’ont cessé d’évoluer depuis.
Le traitement conservateur associant tumorectomie et radiothérapie s’est imposé aujourd’hui comme le traitement de première intention lorsqu’il est réalisable. Ses indications ont encore été élargies avec l’apparition de l’oncoplastie, associant des techniques de chirurgie plastique à la chirurgie carcinologique. La prise en charge chirurgicale du cancer du sein intègre également les étapes de reconstruction mammaire.

Revues générales
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Les mastectomies prophylactiques s’adressent essentiellement aux patientes porteuses de mutations génétiques entraînant un risque relatif important de développer un cancer du sein. La décision de la mastectomie, le type de mastectomie et le type de reconstruction dépendent de facteurs chirurgicaux, médicaux mais aussi de la décision subjective de la patiente et du chirurgien. La mastectomie est donc le plus souvent bilatérale (sauf en cas d’antécédent de mastectomie pour cancer), de même que la reconstruction. Dans ce contexte sans cancer actif et sans traitement adjuvant, la reconstruction immédiate est la règle et tout le panel des techniques de reconstruction est à la disposition du chirurgien plasticien.

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Le premier avantage de l’utilisation de l’implant mammaire recouvert d’une mousse de polyuréthane est la chute significative du taux des coques, aussi bien en chirurgie réparatrice qu’en chirurgie esthétique.
L’autre avantage est celui de la diminution du risque de rotation ou de déplacement, lorsque l’on met en place un implant anatomique, soit en première intention, soit en remplacement d’un implant ou d’un expanseur, dans la loge d’origine en faisant l’économie d’une capsulectomie.
S’appuyant sur une série clinique de 61 patientes traitées entre avril 2011 et avril 2014, l’utilisation de ces implants a montré le besoin d’une voie d’abord plus large, d’une loge prothétique plus étendue et d’un placement exact de l’implant.
La réintervention, qu’elle soit à court ou à moyen terme, ne pose pas de difficulté particulière.

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L’objectif d’une reconstruction mammaire après mastectomie est d’obtenir un sein de forme naturelle, symétrique au côté controlatéral. L’un des points clés de cette reconstruction est l’obtention d’un sillon sous-mammaire bien défini, permettant une ptose naturelle du sein. Nous proposons dans cette fiche une description de la réalisation de la technique du hamac.

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Pouvoir conserver la PAM au cours d’une mastectomie constituerait une avancée importante (diminution du sentiment de mutilation, amélioration de la qualité de la reconstruction).
La conservation de la PAM pose problème sur le plan technique et carcinologique. Nous avons réalisé une revue de la littérature aussi complète que possible.
La conservation de la PAM est aujourd’hui admise dans le cadre des mastectomies prophylactiques, et peu de doutes persistent quant à la sécurité carcinologique de sa conservation dans le cadre des mastectomies pour cancer.
Aujourd’hui, les techniques de dissection rétro-aréolaire permettent d’élargir considérablement les indications car on retire l’intégralité du tissu glandulaire pour ne laisser en place que le derme de l’aréole et un mamelon évidé.
Les résultats rapportés dans la littérature sont très encourageants, et la conservation de la PAM devrait prendre une place prépondérante dans les années à venir.

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Les cancers du sein diagnostiqués chez les femmes jeunes ont des caractéristiques différentes et apparaissent souvent plus agressifs que chez les femmes plus âgées. Ils ont souvent un statut négatif pour les récepteurs aux estrogènes (RE) et à la progestérone (RP), et surexpriment plus fréquemment l’HER-2. Le temps diagnostique doit être particulièrement cadré, car déterminant pour la suite de la prise en charge et le vécu de la patiente. Les traitements et leur séquence doivent être déterminés en réunion de concertation pluridisciplinaire. Les spécificités des traitements de la femme jeune sont essentiellement la dose additionnelle au niveau du lit de tumorectomie, les autres particularités sont en rapport avec la biologie tumorale. Une préservation de la fertilité doit être proposée au cas par cas, et selon le souhait de chaque de femme et/ou du couple. Les patientes doivent être informées de la nécessité d’une contraception (non hormonale) au cours et après les traitements. Une grossesse pourra être envisagée après un certain délai, après avoir réalisé un bilan mammaire et d’extension complet. Une consultation en oncogénétique est proposée à toute femme ayant un cancer avant 35 ans, aux femmes âgées de moins de 40 ans avec un antécédent familial au 1er degré (ou de second degré passant par un homme) de cancer du sein (ou ovaire), et aux femmes de moins de 51 ans ayant un cancer du sein “triple négatif”.

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La technique actuellement la plus souvent utilisée pour une reconstruction mammaire, immédiate (RMI) ou secondaire (RMS), est la mise en place d’une prothèse. L’implantation d’un corps étranger expose toujours à un risque d’infection périprothétique et d’exposition de la prothèse, ce qui nécessite son ablation et signe donc l’échec – temporaire ou définitif – de la reconstruction.
Nous avons analysé de façon rétrospective notre expérience de 738 reconstructions mammaires immédiates par prothèses seules, entre 1989 et 2005, afin d’analyser les causes possibles de ces complications.
Nous avons pu identifier trois causes significatives liées à la dépose de la prothèse : l’irradiation, la chimiothérapie et l’emploi d’expandeurs, à l’exception des prothèses de Becker. Ces résultats correspondent à ceux de la littérature.

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Le terme de mastectomie regroupe en fait toute une variété d’interventions dont le principe commun est l’exérèse chirurgicale de l’ensemble de la glande mammaire.
Elle peut être ou non accompagnée d’un geste sur les ganglions axillaires et être plus ou moins conservatrice de l’étui cutané et de la plaque aréolo-mammelonnaire en fonction du type histologique de la lésion, de sa taille, de sa localisation et des différents facteurs de risques propres à la patiente.

Cas Cliniques
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Les pertes de substances oncologiques de la paroi thoracique antérieure présentent un véritable challenge pour le plasticien. Surtout lorsque celles-ci sont étendues. De nombreuses méthodes de couverture sont à discuter.
Il s’agit d’une patiente de 69 ans, opérée en 2003 d’une mastectomie partielle associée à un curage axillaire gauche pour un carcinome canalaire infiltrant de 20 mm, grade II. À l’examen histologique, l’exérèse est complète. Une radiothérapie adjuvante est réalisée, elle est associée à une chimiothérapie et à une hormonothérapie.