Aux origines
Bien qu’il soit difficile de déterminer exactement le début des pratiques de tatouage, le plus vieil homme connu tatoué retrouvé dans un glacier du nord de l’Italie est daté de 5300 avant J.-C. Par la suite, de nombreuses autres momies tatouées ont été découvertes en Égypte et en Asie avec des motifs décoratifs et religieux. Le tatouage s’est ensuite exporté sur l’ensemble des continents, le plus souvent à visée identitaire et pour le marquage social (esclaves, bagnards…).
En Europe, le tatouage fût interdit en 787 par le Pape, qui le considérait comme une marque du démon. Il fallut attendre le retour des explorateurs navigateurs pour que la pratique fasse son retour sur le continent. Mais c’est vraiment depuis les années 1970 qu’elle s’est popularisée grâce aux personnalités publiques (chanteurs, acteurs, sportifs…), ce qui a entraîné le développement d’une nouvelle profession d’artiste tatoueur.
Quelques chiffres
D’après l’IFOP en 2017, 18 % des Français étaient porteurs d’un ou plusieurs tatouages, contre 21 % des Britanniques et 31 % des Américains, avec une nette accélération de la tendance depuis 2015. Cela représente plus de 7 millions de personnes en France. Deux tiers des tatouages sont réalisés avant 20 ans [1] et 34 % des 18-25 ans sont actuellement déjà tatoués.
28 % des jeunes tatoués regrettent leur acte [2], et jusqu’à la moitié pour ceux qui se tatouent avant l’âge de 20 ans. 50 % des sujets tatoués consultent pour un retrait. Aussi, si l’on en croit Market Research Future, société de consulting pour l’industrie du laser médical, 80 % des tatouages sont considérés comme immatures et susceptibles de pouvoir être retirés. On[...]
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