Numéro 2

Vie Professionnelle
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Vous souhaitez vous installer, ou vous êtes déjà installé et, suite aux nombreux changements fiscaux et sociaux intervenus, vous vous interrogez sur le choix de structure le plus pertinent et le plus efficace.
Commençons par les bases. Deux voies s’offrent à vous : l’entreprise individuelle ou la forme sociétaire ; le choix dépend de votre projet (seul ou à plusieurs, des capitaux à apporter…), mais également de la formule la plus avantageuse.

Passerelles
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La chirurgie micrographique de Mohs est une technique chirurgicale indiquée pour le traitement des tumeurs cutanées malignes à haut risque de récidive : carcinomes basocellulaires et épidermoïdes dans leurs formes agressives et récidivées, autres carcinomes et sarcomes.
Sous anesthésie locale, l’exérèse tumorale se fait par couches horizontalisées sous forme de strates successives parfaitement repérées (d’où le terme micrographique). Cette strate est analysée sur coupe en congélation sur tissu frais, coupes parallèles à la coupe chirurgicale, ce qui permet la visualisation de la totalité de la marge chirurgicale. Seules les zones encore tumorales sont reprises dans une nouvelle strate jusqu’à l’obtention d’un tissu sain.
Cette ablation réellement complète de la tumeur assure de meilleurs taux de guérison que la technique chirurgicale classique et permet de limiter strictement la perte de substance à ce qui est nécessaire : cette épargne de peau saine péritumorale facilite la réparation immédiate.

Cas Cliniques
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Nous vous présentons le cas d’une patiente de 52 ans, demandeuse d’une amélioration du résultat morphologique d’une augmentation mammaire prothétique bilatérale réalisée il y a 5 ans dans un autre centre.

Face
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La reconstruction des pertes de substance pluritissulaires est un véritable challenge en chirurgie réparatrice, nécessitant le plus souvent l’apport de tissus à partir de sites donneurs différents. La région scapulo-dorsale autorise le transfert d’os et de tissus mous, de manière fiable et à partir d’un site donneur unique.
Issu du pédicule sous-scapulaire, le lambeau scapulo-dorsal est un lambeau chimérique ostéo-musculo-cutané basé sur l’angle ou le bord latéral de la scapula et le muscle latissimus dorsi.
Décrit pour la première fois par Allen en 1984, ce lambeau est utilisé fréquemment pour la reconstruction du maxillaire supérieur ou de la mandibule, après chirurgie carcinologique. Cependant, il pourra être utilisé pour toute autre perte de substance associant un defect d’os et de parties molles. Le volume de tissus mous disponibles en fait un de ses avantages majeurs, permettant de reconstruire des exérèses larges et complexes. Sa limite principale reste la quantité limitée d’os disponible.

Esthétique
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La demande de mise en place d’implants dans la région fessière est en nette augmentation.
A travers une étude portant sur 328 cas et un recul de 9 ans, l’auteur présente les résultats d’une technique fiable d’augmentation fessière par implants intramusculaires. Puis, après un rappel des différentes solutions chirurgicales actuellement utilisées et des différents morphotypes des patients, il propose une stratégie chirurgicale adaptée à chaque cas.

Face
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L’exentération orbitaire est une technique chirurgicale défigurante qui impose une reconstruction réfléchie.
Vingt-six patients ont été opérés et 27 exentérations réalisées depuis 1998. La réparation fut effectuée dans 20 cas par lambeau de muscle temporal homolatéral. Dans 1 cas, un lambeau de fascia temporalis a été utilisé et dans 6 cas des lambeaux libres. Onze patients ont bénéficié d’une radiothérapie complémentaire. Le recueil des données a permis de retrouver 6 patients porteurs d’épithèse. Les épithèses étaient soit collées, soit montées sur lunettes.
Nous distinguons 2 cas : le premier où une radiothérapie adjuvante est envisagée et pour lequel une couverture par lambeau est impérative ; le second sans radiothérapie adjuvante, où le délai de cicatrisation peut être prolongé au profit d’un plus grand espace de rétention permettant une meilleure réhabilitation prothétique.

Face
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La greffe capillaire permet d’apporter une solution esthétique et définitive à la plupart des calvities. Le principe de cette technique consiste à utiliser des unités folliculaires de 1 à 3 cheveux. L’implantation de 1 000 à 3 000 implants par séance de greffe de cheveux assure la finition d’une ligne pilaire ou la densification d’une surface chauve plus ou moins étendue.
Ce procédé, basé sur l’implantation d’unités folliculaires de 1 à 3 cheveux, cherche à recréer l’émergence naturelle des cheveux à travers chaque orifice pilosébacé et évite l’aspect inesthétique en “cheveux de poupée”.

Billet d'humeur
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Une revue qui aborde de façon pratique les difficultés du quotidien. C’est un peu l’impression qu’on a après la lecture du premier numéro de Réalités en Chirurgie Plastique. Un trait d’union entre des spécialistes renommés et les plus jeunes, de l’interne au chef de clinique qui va s’installer, et dont l’exercice quotidien sera facilité par des articles à visée pratique mais bien étayés, à la bibliographie restreinte mais très utile.

Editorial
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Le premier numéro de Réalités en Chirurgie Plastique a reçu de votre part un accueil enthousiaste et nous vous en remercions. Les messages positifs et les encouragements que vous nous avez adressés nous motivent à améliorer encore davantage la qualité de la Revue.