Seins

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La chirurgie oncoplastique du sein, combinant résection tumorale et techniques de chirurgie plastique, vise à restaurer au mieux la forme et l’apparence du sein. Au cours des dernières décennies, des études ont démontré l’équivalence de survie entre la chirurgie conservatrice du sein (CCS) avec radiothérapie adjuvante et la mastectomie pour le cancer du sein précoce. Cette approche révolutionne le traitement en offrant des options chirurgicales sophistiquées et personnalisées, adaptées aux attentes esthétiques des patientes. L’évaluation préopératoire doit tenir compte de divers facteurs, notamment la taille et l’emplacement de la tumeur, ainsi que le volume mammaire de chaque patiente pour minimiser les risques de complications et optimiser les résultats oncologiques et esthétiques. Cet article offre une discussion approfondie des considérations préopératoires, des procédures techniques et des résultats de la reconstruction mammaire oncoplastique immédiate.

Congrès AIME
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Cet article fait suite aux différentes présentations sur la beauté des seins qui ont eu lieu au congrès AIME Paris 2023. S’il n’existe pas de poitrine idéale, certaines doléances concernant le décolleté, les seins ou l’aréole sont récurrentes. Ces demandes peuvent s’inscrire dans le cadre d’une chirurgie esthétique ou reconstructrice. De nombreuses options plus ou moins invasives s’offrent au praticien, avec des avantages et des inconvénients propres à chacune, mais dans un but commun : mettre en valeur la beauté des seins.

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La bataille pour des cicatrices horizontales courtes été initiée par Claude Lassus : ce chirurgien imaginatif a même publié des réductions mammaires avec une cicatrice verticale pure sans aucune
horizontale ! Toutefois, il nous semble qu’il existe beaucoup de cas ou une courte cicatrice horizontale contribue à l’harmonie du sein reconstruit. L’intérêt d’allonger la cicatrice verticale au-delà des 4 à 5 cm rituels tient au fait qu’on gagne en projection, tout en limitant la détestable cicatrice horizontale.
Un survol de l’évolution des paradigmes cicatriciels au cours des plasties mammaires ou pour traiter une ptôse mammaire est présenté dans cet article.

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L’allaitement maternel apporte de nombreux bénéfices pour la mère et l’enfant, et est recommandé de façon exclusive pendant 6 mois. La chirurgie de réduction mammaire est une intervention très fréquente en chirurgie plastique et concerne souvent des femmes en âge de procréer. La connaissance de l’impact de cette chirurgie sur les possibilités futures d’allaitement paraît donc essentielle afin d’informer au mieux les patientes.

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Les prothèses mammaires sont des dispositifs médicaux primordiaux dans l’offre de soins en reconstruction mammaire ainsi qu’en chirurgie esthétique. Le développement de ces prothèses depuis les années 1960 a été émaillé de nombreuses crises, la dernière liée à l’émergence du lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires a conduit à l’interdiction des prothèses macrotexturées.
Aujourd’hui, de nombreux défis sont à relever pour la collecte et le partage transparent des données concernant les dispositifs implantés, afin d’améliorer continuellement nos pratiques et la sécurité des patientes.

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L’hormonothérapie tient une place importante dans le traitement adjuvant des cancers du sein hormonosensibles. Plusieurs études se sont intéressées au lien entre hormonothérapie et complications thromboemboliques veineuses ou thromboses microvasculaires après reconstruction mammaire, avec des résultats contradictoires. Cependant, alors que les œstrogènes jouent également un rôle crucial dans la cicatrisation cutanée, aucune étude n’a évalué l’impact du tamoxifène ou des inhibiteurs de l’aromatase sur les autres complications chirurgicales, notamment cicatricielles.
Nous avons réalisé une étude rétrospective comparant les complications des reconstructions mammaires autologues et prothétiques chez les patientes recevant une hormonothérapie au moment de l’intervention et chez celles n’en recevant pas. L’hormonothérapie semble associée à un risque augmenté de complications cicatricielles et de coques périprothétiques. Des recommandations sur la gestion périopératoire de ces traitements sont nécessaires.

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Les polémiques ne manquent pas actuellement en matière d’implants mammaires !
Dès le départ, nous sommes confrontés à quelques choix délicats pour lesquels les patientes, surinformées par leurs explorations tatillonnes du web et des forums féminins, veulent avoir un droit de regard. Le choix et le placement parfait des prothèses mammaires n’est pas un problème simple à résoudre. La qualité des prothèses, perpétuellement remise en question et suspecte de créer des complications graves (LAGC), justifie une attention particulière.
D’où cet article reprenant un ensemble de soucis liés à la technique chirurgicale employée et aux événements indésirables en postopératoire immédiat et secondaire. Mais la filière des prothèses en silicone ne paraît pas menacée dans un futur proche par une autre technique technologiquement différente, supérieure ou alternative fiable, hormis le réel progrès apporté par la conjonction ou la répétition d’un lipofilling mammaire quand il est possible.

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Les plasties mammaires pour ptose et/ou hypertrophie utilisent des résections d’axes horizontal et vertical, dont la prédominance détermine des conséquences morphologiques opposées. Dans l’horizontalité prédominante seins “couchés”, outre une cicatrice horizontale longue et parfois une perte des moyens de fixité au thorax, la masse mammaire est ramenée vers le thorax. Alors que dans la verticalité prédominante (ou exclusive dans une technique verticale) seins “debout”, cette masse mammaire est éloignée du plan thoracique (projection).

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L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande un allaitement exclusif au cours des six premiers mois de vie. L’augmentation mammaire par pose d’implants est l’opération la plus réalisée en chirurgie esthétique. Le but de cette étude rétrospective, réalisée sur trois centres hospitaliers universitaires français, était d’analyser l’éventuel impact qu’auraient les implants mammaires esthétiques sur l’allaitement.
Nous avons pu inclure 998 patientes qui avaient reçu des implants mammaires entre juin 2011 et octobre 2016.
Les résultats de notre étude montrent qu’une femme porteuse d’implants mammaires dans un but esthétique a 75 % de réussir son allaitement si elle le désire, sans prendre en compte le type et le volume d’implant, ni la voie d’abord. Ce chiffre augmente à 82 % lorsque la prothèse est située en rétromusculaire et chute à 17 % si elle est positionnée en rétroglandulaire.

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La loge prothétique rétropectorale est actuellement la technique de référence en reconstruction mammaire prothétique et elle a supplanté la loge prothétique prépectorale qui était utilisée aux débuts de la reconstruction mammaire. Cependant, la morbidité liée à la désinsertion et au décollement du muscle grand pectoral, et l’évolution des techniques et des matériaux utilisés en reconstruction mammaire ont poussé certaines équipes à réévaluer les bénéfices de la reconstruction prothétique prépectorale.