
Intérêt de la photobiomodulation sur la cicatrisation en chirurgie plastique esthétique
La qualité de la cicatrisation est un enjeu majeur de l’acte chirurgical en esthétique. Au-delà des exigences de l’acte opératoire, elle reste dépendante de la qualité des tissus et de l’état général du patient. À cet égard, le recours à l’acte chirurgical esthétique a lieu très souvent dans la deuxième moitié de la vie. Il expose la cicatrisation aux effets du vieillissement et des modes de consommation, particulièrement au ralentissement énergétique qu’il entraîne au niveau cellulaire.
Certains facteurs préventifs et trophiques sont ainsi recommandés et prescrits en complément de l’acte. Au premier plan de ces derniers, les photothérapies non thermiques (LLLT) se révèlent extrêmement bénéfiques. Le principe thérapeutique de photobiomodulation sur lequel elles reposent met dorénavant au premier plan la relance du bilan énergétique cellulaire par l’activation photonique de l’eau et de l’oxygène. L’optimisation des traitements en termes de fréquence, de durée d’exposition, de puissance et de domaines de longueurs d’onde en est une conséquence directe. Elle ouvre la porte à une gestion plus harmonieuse des suites opératoires et à une plus grande satisfaction des patients.