Le tiers supérieur du visage et ses subtilités
Le tiers supérieur du visage captive l’attention de nos interlocuteurs par un élément clé : le regard. Reflet de l’âme pour certains, de l’état de santé pour d’autres, il représente un motif de consultation fréquent en cabinet d’esthétique. Les patients veulent corriger un regard tombant ou inexpressif, donnant l’air fatigué.
Associée à cet élément clé, nous retrouvons dans les demandes les plus fréquentes la prise en charge des rides, notamment frontales.
Mais comment prendre en charge ces deux demandes en même temps, sans que cela ne semble artificiel ? Comment éviter l’effet Méphisto, crainte partagée par de nombreux patients ?
La clé d’un traitement harmonieux par la toxine botulique réside dans la subtilité. L’idée est de “bloquer” toute la partie interne du front, zone concentrant les principales rides, tout en laissant les parties latérales indemnes. Ainsi, le sourcil est discrètement relevé dans son tiers externe mais conserve une mobilité, notamment lors des mimiques faciales. Les rides frontales sont quant à elles corrigées.
Bien évidemment, un bon traitement esthétique débute par une bonne analyse du visage [1]. Il faut savoir apprécier la présence de rides dites basses et latérales, qui abaissent et ferment le regard. La notion de mobilité ou de fixité du front est aussi importante à évaluer. Elle permet de pouvoir préfigurer l’aspect final, en guidant le choix des sites d’injections. Pour cela, deux manœuvres peuvent être réalisées :
– la manœuvre “bloquée” (la personne relâche totalement le front et ferme les yeux) qui permet d’apprécier l’impact d’une future injection sur la position du sourcil et sur la position du regard ;
– la manœuvre “contrariée” (la personne bloque la région médiane du front) permettant d’apprécier la présence ou non de rides latérales, qui auront un impact sur la possibilité, ou non, de lever la queue du sourcil.
Les fronts mobiles sont les plus complexes à prendre en charge ; les injections doivent donc être fines et délicates.
On comprend donc que le tiers supérieur du visage est une zone très subtile,[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire