La plastie abdominale est l’une des interventions de chirurgie plastique les plus pratiquées. C’est la troisième intervention la plus pratiquée aux États-Unis après la liposuccion et l’augmentation mammaire (163,073 en 2020) [1].
Elle est le plus souvent réalisée après une perte de poids massive à la suite d’un régime, d’une grossesse ou d’une chirurgie bariatrique type sleeve, gastrectomie ou bypass. Elle permet d’embellir la silhouette des patientes, et surtout d’améliorer la qualité de vie. Les patientes rapportent une plus grande facilité à la mobilisation, à l’habillage et une diminution des infections mycosiques liées à la macération. Les femmes sont de loin les plus concernées par cette chirurgie (32 femmes pour 1 homme aux États-Unis) [1]. Cette intervention a longtemps été considérée comme l’une des interventions de chirurgie plastique les plus à risque et sa pratique s’est nettement améliorée ces dernières années.
C’est une chirurgie personnalisable pour chaque patient. Elle consiste en la résection de l’excès de peau et de graisse infra-ombilicale avec parfois un traitement des muscles de la paroi abdominale antérieure (cure de diastasis). Cette chirurgie traite les unités esthétiques de l’abdomen, à savoir l’épigastre, le bas-ventre, les flancs et le mont pubien. Parmi celles-ci, le mont pubien est l’unité esthétique la plus communément associée à la sexualité. Les modifications de cette partie du corps, résultant d’interventions chirurgicales, peuvent avoir un impact psychosexuel.
La sexualité peut s’exprimer à travers l’apparence, le comportement et les relations interpersonnelles. L’apparence des organes génitaux joue un rôle important dans l’expression de la sexualité féminine et peut affecter l’activité sexuelle, ce qui indique une relation entre les questions esthétiques et psychosexuelles [2, 3].
Le clitoris a été considérablement moins étudié que le pénis. Il est souvent considéré comme homologue à ce dernier [4], alors qu’il s’agit en fait d’un tissu érectile multidimensionnel situé médialement sous la symphyse pubienne et pour lequel le terme “complexe clitoridien” ou “complexe[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire