La main humaine est une merveille de dextérité, de précision et de polyvalence. Elle joue un rôle crucial dans les activités quotidiennes, professionnelles et les échanges sociaux. Elle est par nature très exposée et vulnérable aux accidents de la vie. Du fait de cette importance cruciale et sa concentration en structures nobles, il est impératif de la reconstruire de la façon la plus fonctionnellement et esthétiquement satisfaisante.
Cette reconstruction peut se révéler être un véritable défi, notamment lorsqu’il s’agit de pertes de substance larges ou atteignant plusieurs doigts simultanément.
Ces pertes de substance importantes peuvent résulter de causes multiples :
– traumatiques : accidents de la voie publique, avec la fameuse “main de portière” ou bien d’accidents industriels et agricoles ;
– carcinologiques : elles peuvent survenir suite à la nécessité d’une exérèse étendue d’un processus tumoral ;
– infectieuses : en conséquence d’un large parage de dermo-hypodermite nécrosante par exemple ;
– toxiques : après extravasation de produits anticancéreux notamment.
La question de la couverture de ces pertes de substances importantes est complexe. Nous explorerons ici quelques options qui s’offrent au chirurgien pour y répondre.
Principes généraux de prise en charge
1. Adapter sa stratégie au patient
- Âge et comorbidités : ils peuvent conditionner le choix d’une technique de couverture : chez un patient âgé, polyvasculaire, fumeur et diabétique, il peut être judicieux de choisir un lambeau pédiculé plutôt que libre, par exemple.
- Main dominante et situation professionnelle : chez un artisan droitier avec une grande perte de substance traumatique de la main droite, il serait préférable de ne pas choisir un lambeau pédiculé régional sacrifiant un axe vasculaire majeur.
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