Table ronde sur le lifting de sourcil

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D’après les communications de Thomas Josse, du Pr Jean-Paul Meningaud et des Drs Catherine Bergeret-Galley, Jean-Pierre Amsellem, Dorina Donici et Simone La Padula.

L’esthétique de la face occupe de nos jours une place importante chez les patients. L’effet de l’atrophie cutanée, de la gravité, des mouvements oculaires ainsi que la génétique sont responsables d’une descente progressive du sourcil, entraînant un vieillissement de la partie supérieure de la face et donnant une impression de visage fatigué et de regard triste.

Le lifting de sourcil prend une place de plus en plus importante dans la prise en charge esthétique faciale avec, au fur et à mesure du temps, un développement de multiples techniques chirurgicales et non chirurgicales [1, 2]. Chacune de ces techniques présente ses avantages, ses inconvénients et son lot de complications. La maîtrise de la technique ainsi que la volonté du patient sont les critères les plus importants pour le choix de celle-ci.

Rappels anatomiques

Le sourcil est un élément important dans l’expression du regard et plus globalement dans l’expression faciale. La connaissance de ses repères anatomiques ainsi que des forces qui régissent son positionnement permet de mieux comprendre les différentes thérapeutiques ainsi que les complications possibles et à éviter.

Anatomiquement, le sourcil est divisé en deux parties : le corps et la queue du sourcil. Son bord médian se trouve au même niveau que le canthus interne alors que son bord externe se trouve sur une ligne qui joint le bord latéral de la narine au canthus externe. Chez l’homme, sa hauteur est au niveau du rebord orbitaire supérieur alors qu’il est légèrement plus haut situé chez la femme. Au niveau latéral, il existe une légère surélévation du sourcil lui donnant une forme typique “d’arc” plus accentuée chez la femme, celle-ci se trouvant à peu près sur un axe vertical passant par le bord latéral de la pupille. La graisse rétro-sourcilière se trouve majoritairement à la face profonde des muscles, est continue avec la paupière supérieure et est en partie responsable de la ptôse du sourcil avec le vieillissement.

La dynamique du sourcil est régie par plusieurs[...]

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À propos de l’auteur

Service de Chirurgie plastique et maxillo-faciale, Hôpital Henri Mondor, CRÉTEIL.